Béziers : la CGT se plaint de l'embauche des Policiers Municipaux
Publié le 26 Septembre 2014
<< "Le sentiment de ne pas être respectés"
"Nous avons été outrés qu’il n’ait même pas dit “Bonjour” avant de commencer ses annonces. Il est monté sur scène et a dit “S’il vous plaît”, l’air de dire “Taisez-vous, nous allons passer aux choses sérieuses”. Comme si avant on ne bossait pas et que maintenant il allait falloir s’y mettre." Yvan Vialettes, délégué CGT à la mairie est ressorti écœuré de la réunion organisée par Robert Ménard.
"Nous avons le sentiment que nous ne sommes pas respectés et il faut arrêter de dire que nous sommes des nantis. Depuis quatre ans les salaires sont bloqués dans la fonction publique. S’il y a des brebis galeuses, qu’il s’en prenne à eux et pas à l’ensemble du personnel. Nous ne sommes pas responsables de la situation catastrophique de Béziers, ni de la gestion passée, ni de la gestion présente."
Le syndicaliste revient sur l’utilisation par le maire du prérapport de la cour des comptes et sur le précédent : "Partout en France, elle stigmatise les avantages acquis des agents. C’est un instrument libéral à la solde du capital qui en veut toujours plus. Qui c’est qui dirige la mairie, le maire ou la cour des comptes ? Je crois que c’est une bonne excuse parce que des décisions hasardeuses ont été prises en début de mandat comme la baisse des impôts, et je les paye à Béziers, ou l’embauche des policiers municipaux. Dans tous les services on racle les fonds de tiroir."
Une réunion de l’ensemble des syndicats doit se tenir ce vendredi pour décider des suites à donner aux annonces du maire.>>
Déclaration de la CGT à Midilibre
Encore une fois, on constate que la CGT se plaint de l'attaque du "capitalisme" sur les travailleurs, mais n'hésite pas à prendre en bouc émissaire, les forces de l'ordre telles que les policiers municipaux.
Nous souhaitons répondre à la CGT, s'agissant des finances municipales, que si la Cour des Comptes ne dirige pas la commune et que c'est le Maire, il n'en reste pas moins que c'est de l'argent public qui doit être utilisé à bon escient, d'une part, et que d'autre part la Cour des Comptes peut placer sous tutuelle la commune en cas d'aggravation de la situation.