Réplique à M. Alain BAUER, Président du CNAPS et Criminologue...

Publié le 23 Novembre 2015

Alain Bauer, Président du CNAPS et criminologue est contre l'armement des policiers municipaux, mais pour la création d'un statut d'agent de sécurité privé armé.

Alain Bauer, Président du CNAPS et criminologue est contre l'armement des policiers municipaux, mais pour la création d'un statut d'agent de sécurité privé armé.

Alain Bauer a répondu au SDPM,

le SDPM répond à Alain Bauer…

Effectivement, je ne peux qu’aller dans le sens du Président du CNAPS et Criminologue, Alain BAUER, quand il me répond que l’armement des agents de police municipale est un sujet qui doit être débattu, avec des arguments.

Sauf que sa réponse, brille par l’absence d’argument. Elle sonne terriblement creux.

Il est par ailleurs assez surprenant voir ridicule, de la part de M. BAUER de se plaindre de la forme de ma lettre, qui fut ouverte et à l’attention du Président du CNAPS, fonction qu’il occupe actuellement.

D'abord, son avis défavorable concernant l’armement des policiers municipaux, révélé à de multiples reprises dans la presse et à la radio, est indissociable de ses fonctions de Président du CNAPS.

En effet, le CNAPS s’étant déclaré favorable, à l’unanimité, pour la création d’un statut d’agent de sécurité armé ; il est évident que M. Alain BAUER se soit exprimé personnellement en faveur de cette proposition.

Inéluctablement, sa position sur les agents de sécurité privée est à mettre en parallèle avec celle sur les policiers municipaux.

Donc, M. BAUER est favorable à l’armement de certains agents de sécurité privée, mais pas à l’armement des policiers municipaux.

Aussi, affirme-t-il, sans autre démonstration, que « le statut des PM et des services d'Etat est différent ». Bahharisme.

Ceci étant, suggérer qu’assurer la sécurité publique, ne serait pas un devoir moral et légal des maires et une mission des Policiers Municipaux, serait afficher une profonde méconnaissance de la question.

Enfin, faire le parallèle entre l’armement des Policiers Municipaux et des kalachnikovs ou des lance-roquettes des gangsters ou terroristes, témoigne du fait que M. Bauer n’a ni eu la courtoisie de lire – et de vouloir étudier – les éléments de ma lettre, ni analyser des situations passées qui apportent un éclairage sur la problématique.

Comme, ici, la pensée ne peut s’opposer à la matière, je répondrais simplement ceci : 

En 2010, lorsque notre regrettée collègue, Aurélie FOUQUET,  a été abbatue sous les balles d’une AK47, son coéquipier a eu la vie sauve, grâce à son « simple armement ». Il a blessé le malfaiteur, provoqué sa fuite, sauvé sa vie, et celles des administrés présents sur les lieux.

Aussi, je réïtère mon affirmation : je sais que sans aucune arme, les policiers municipaux sont voués à la mort. Avec une arme, il possède des chances de survie.

Le Président National du SDPM

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