Affaire de Biarritz (64) : Précisions et rectifications, Réquisitions du Procureur

Publié le 18 Décembre 2015

Affaire de Biarritz (64) : Précisions et rectifications, Réquisitions du Procureur

COMMUNIQUE

 

Contrairement à ce qu'indique FR3, le Président du SDPM n'est jamais intervenu en défense de l'ex-Directeur de la Police Municipale, Xavier BLAISOT, jugé en correctionnelle aux côtés de l'ancien Sénateur-Maire de Biarritz, Didier BOROTRA.

Le Président du Syndicat n'a jamais déclaré qu'il serait injuste que ce Directeur soit renvoyé en correctionnelle.

Si les PV établis par les agents de Police Municipale, étaient parfaitement justifiés et qu'il semblerait que nombre d'entre eux ont pu être classés à la demande de riches estivants ou de personnalités, il apparait que le Directeur ait vraisemblablement joué un rôle dans les faits reprochés.

Il est parfaitement normal, que la responsabilité du Directeur dans cette affaire soit examinée par le Tribunal.

Les classements sans suite et la destruction de PV, tout comme les ordres tendant à ne pas relever certaines infractions, portent atteinte aux intérêts professionnels et à la réputation des agents de la Police Municipale de Biarritz, mais aussi à la corporation dans son ensemble.

Le SDPM intervient pour défendre la profession et les Policiers Municipaux de Biarritz, mais en aucun cas le Directeur de Police Municipale.

Il semble que FR3 se soit mépris sur le sens de l'intervention du syndicat.

C'est dans ce sens que le SDPM, s'est constitué partie civile et a demandé la condamnation des deux prévenus.

Le Parquet a requis :

- un an d'emprisonnement avec un sursis simple, un amende non-inférieure à 20.000 euros et une privation des droits civiques pendant une durée de trois ans à l'encontre de Didier Borotra ;

- un an d'emprisonnement avec un sursis simple, un amende non-inférieure à 20.000 euros et une privation des droits civiques pendant une durée de trois ans à l'encontre de Didier Borotra à l'encontre de Xavier BLAISOT ;

 

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