Le SDPM dans Midi-Libre au sujet du litige Préfet / Mairie de Béziers

Publié le 16 Décembre 2015

Le SDPM dans Midi-Libre au sujet du litige Préfet / Mairie de Béziers

D'autant qu'en filigrane au dossier de la Garde biterroise, Robert Ménard laisse entendre que le préfet de l'Hérault menacerait de ne pas donner son autorisation d'armer les 18 nouveaux policiers municipaux qui doivent entrer en fonction à Béziers. Mais pour l'heure, dans une lettre adressée à la Ville (Midi Libre du 4 décembre), Pierre de Bousquet rappelle son refus d'une Garde biterroise et réclame la tenue d'une réunion d'évaluation, prévue par les textes, sur le fonctionnement de la police municipale biterroise. Et le préfet d'indiquer : "C'est au regard d'un strict respect de ces obligations que j'examinerai les nouvelles demandes de port d'armes (...)."

Cette dernière polémique, le Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) s'en est saisi. En date du 11 décembre, le syndicat a donc adressé un courrier au représentant de l'État dans l'Hérault. "J'apprends par voie de presse, que vous souhaiteriez bloquer les décisions d'autorisation d'armement des agents de police municipale de Béziers, aux motifs que le maire voudrait créer une Garde biterroise. Ces deux causes juridiques étant distinctes, une telle mesure apparaît plus relever d'un litige d'ordre politique que de la légalité qui doit caractériser une décision administrative", écrit Cédric Michel, le président national du SDPM.

Et de prévenir : "Aussi, afin d'anticiper tout recours de notre syndicat contre une telle décision (...), je vous prie de bien vouloir nous communiquer les motifs de fait et de droit qui fonderaient celle-ci. (...) Nous prenons acte du fait que l'État entend contester la légalité de cette Garde mais il est inconcevable que les policiers municipaux, qui eux agissent avec professionnalisme et en parfaite légalité, soient les victimes de cette affaire".

Le décor est planté.

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