Communiqué : Les Policiers Municipaux doivent-ils crever la gueule ouverte ?
Publié le 15 Juin 2016
Lundi dernier, la fureur du fanatisme, de ce qui a de plus noir et ignoble dans l'Homme, a encore frappé. Nous avons franchi un seuil supplémentaire dans l'horreur et dans l'attaque de notre nation.
2 de nos frères d'armes, 2 fonctionnaires de police, un Commandant et son épouse secrétaire de police, ont été assassinés à leur domicile par un prétendu combattant de DAESH, laissant un petit garçon de 3 ans, orphelin.
En suivant, l'organisation islamiste et terroriste a déclaré avoir ordonné à ses membres de tuer, avec n'importe quelle arme, les policiers où qu'ils soient.
Le Ministre de l'Intérieur a reçu l'ensemble des syndicats de Police Nationale, en leur promettant qu'ils pourraient conserver leurs armes 24h/24, même après l'état d'urgence, encore est-il présomptueux de présager une fin de cette situation d'exception.
Mais, les Policiers Municipaux doivent-ils
crever la gueule ouverte ?
Alors que l'Histoire récente nous démontre que les balles des AK47 frappent et tuent autant les Policiers Municipaux que les Nationaux, depuis lundi aucune déclaration n'a été effectuée à l'égard des fonctionnaires territoriaux, première force de sécurité sur la voie publique !
Alors, que l'Etat a demandé aux Policiers Municipaux, comme aux militaires et forces d'état, de sécuriser les lieux de culte, mais aussi, d'accroitre la lutte contre la délinquance dans les communes, dans les transports, la lutte contre l'insécurité routière,
moins de 50% des effectifs des communes sont équipés d'armes à feu !
Le SDPM, 1er syndicat des Policiers Municipaux, demande à être reçu d'urgence au Ministère.
Il demande, compte tenu de la situation exceptionnelle, et en vertu du droit fondamental à la sécurité et à la vie, que les Policiers Municipaux soient tous armés de plein droit le plus rapidement possible.
Le SDPM interpelle solennellement M. François BAROIN, Président de l'Association des Maires de France, et M. Christian ESTROSI, Vice-Président, afin qu'ils stoppent leur opposition systématique à l'armement généralisé des Policiers Municipaux et qu'ils mesurent désormais les responsabilités morales qui sont les leurs. Dans le cas contraire, ils devront avoir sur la conscience les prochaines victimes du devoir au sein de notre corporation, qui n'auront pas été armées.
ET LE PEUPLE EN SERA LE TEMOIN.
Le Président National