REIMS (51) : la population largement favorable à l'armement de la Police Municipale

Publié le 19 Septembre 2016

Pour l’instant, seule l’unité de nuit est équipée d’armes non létales, flash ball et taser.

Pour l’instant, seule l’unité de nuit est équipée d’armes non létales, flash ball et taser.

 

Le maire de Reims, Arnaud Robinet, va proposer lundi prochain en conseil municipal que la police municipale soit munie d’armes létales. Une mesure plébiscitée par un sondage du journal l'Union du vendredi 16 septembre.

REIMS (51) : la population largement favorable à l'armement de la Police Municipale

C’est une décision qui risque de faire débat. « Je souhaite d’ailleurs que ce débat ait lieu au sein du conseil municipal », explique Arnaud Robinet, maire. Ce dernier poursuit en indiquant que sa position est d’être plutôt favorable à l’armement de la police municipale, des armes de poing similaires à celles dont peut disposer la police nationale. Un choix qui fait suite assure-t-il à un long processus.

« Pour mémoire, durant la campagne des municipales, nous avions comparé Reims à des villes de la même taille. Et nous avions vu que la cité des sacres était sous-dotée en termes de nombre de policiers municipaux », explique Arnaud Robinet. Le ratio pour Reims était aux alentours d’un policier pour quelque trois mille habitants, alors que la moyenne se situait à un policier pour mille cinq cents habitants.

Ce renforcement a été accompagné par l’extension également de la vidéo-protection. L’ambition est d’arriver au chiffre de deux cents caméras d’ici 2018. « Quatre-vingts ont déjà été installées. Cela s’est fait après une étude, pour déterminer les endroits les plus pertinents. »

Un « groupe de travail » a été mis en place au sein de la mairie afin d’aider dans le choix de l’armement des policiers. Ce comité de réflexion était composé de quatre personnes (un professeur des universités, un avocat, un policier national et un fonctionnaire territorial).

Un précédent en Champagne-Ardenne

En Champagne-Ardenne, après les attentats de janvier 2015, la municipalité de Romilly-sur-Seine avait décidé d’accélérer sa volonté d’armer des policiers municipaux. La première demande d’armes létales de la part de la ville datait de 2011.

 


Interview Arnaud Robinet

avec l'Union et France3

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