Communiqué : La gauche veut-elle la mort des Policiers Municipaux ? L'assemblée nationale a dit non à la défense des policiers municipaux
Publié le 7 Février 2017
A l'occasion de la séance plénière de l'Assemblée Nationale de ce jour, mardi 7 février 2017, la majorité a suivi l'avis du rapporteur de la commission des Lois, le très gauchisant Yves GOASDOUE et le Ministre de l'Intérieur Bruno LEROUX.
La commission des Lois de l'Assemblée Nationale, avait retiré il y a quelques jours, les dispositions prises par le Sénat, tendant à aligner les règles d'usage des armes des Policiers Municipaux sur celles des forces d'état, Police et Gendarmerie Nationale. Le Sénat avait suivi les propositions du SDPM et soutenues par le Sénateur-Maire de Woippy François GROSDIDIER.
Ces règles fixaient un cadre commun d'usage des armes en cas de nécessité, qui allaient au delà de la simple légitime défense, mais aussi permettaient de neutraliser un terroriste en cas de "périple meurtrier".
La droite de l'Assemblée Nationale, et notamment Eric CIOTTI, a soutenu les propositions adoptées par le Sénat, sans succès, étant en minorité.
Le rapporteur du texte, le très gauchisant Yves GOASDOUE, a déclaré curieusement qu'il s'agissait de protéger les policiers municipaux.
Il a reconnu néanmoins, qu’il demandait le retrait du bénéfice de l’usage commun des armes pour les policiers municipaux plus « par principe », au motif notamment que les agents de police municipale et les forces nationales de l’ordre n’étaient « pas placés sous la même autorité » ou qu’ils « n’exerçaient pas les mêmes missions », Yves Goasdoué a affiché également sa totale opposition au fait d’étendre l’application du dispositif du Code de sécurité intérieure sur le « périple meurtrier » aux policiers municipaux. « Cela serait particulièrement inopportun car cela risquerait de mettre les policiers municipaux dans une situation de danger juridique et physique », a affirmé le rapporteur. Revenant sur la définition du « périple meurtrier », impliquant que les agents qui interviennent disposent des informations nécessaires pour juger de la probabilité d’un autre crime commis par l’auteur du premier assassinat, ou tentative d’assassinat, Yves Goasdoué a indiqué que « les policiers municipaux ne disposent pas des circuits d’informations, ni des transmissions radios » leur permettant « d’apprécier l’ensemble de la situation ».
Le Président du SDPM déclare :
" Les arguments des Députés gauchisants et du Ministre, fondant le retrait des cas d'usage des armes aux policiers municipaux sont sans fondement.
En réalité, ces Députés "du peuple" retirent aux Policiers Municipaux, le droit de protéger leur propre vie et la vie des administrés.
L'argument selon lequel, attribuer ces possibilités de cas d'usage des armes aux Policiers Municipaux les exposerait au danger, est d'une hypocrisie crasse.
Car en effet, il est sous-entendu, qu'ainsi on affecterait les Policiers Municipaux dans des missions sensibles de protection de la population, contre le terrorisme actuel.
Or c'est déjà le cas : Depuis 2 ans, le Ministre de l'Intérieur a multiplié les circulaires à l'attention des maires, leur rappelant qu'ils devaient sécuriser leurs communes à l'aide de leurs policiers municipaux, et notamment les lieux sensibles, tels que les lieux de cultes, écoles religieuses etc...
Le SDPM s'insurge donc contre l'irresponsabilité de ces Députés. Face au terrorisme grandissant, tous ceux qui s'opposent au droit élémentaire des Policiers Municipaux de se défendre et de défendre les citoyens porteront une très lourde responsabilité, le cas échéant et le Syndicat saura le rappeler à la population. "