Une bien triste semaine ! Déclaration du Président du SDPM
Publié le 21 Avril 2017
C'est une bien triste semaine, que la corporation policière mais aussi, que la nation doit affronter.
Il y a quelques jours, un collègue, motard de la police municipale de Tours est décédé dans l’exercice de ses fonctions.
Jeudi soir, un sous-homme, que nous appelons terroriste, a abattu lâchement, un policier national, en faction sur les champs élysées.
Nous adressons, toutes nos condoléances, aux familles, amis, collègues et proches de nos 2 camarades décédés dans l'exercice de leurs fonctions.
Une fois encore, nous sommes frappés par la stupeur et l’effroi, nous rappelant l’état de déliquescence de notre société actuelle où relativisme fait face à la barbarie, au lieu de la combattre, de la seule manière dont elle doit être combattue.
L’état, dans son ensemble, collectivités locales comprises, doit enfin prendre la conscience et la mesure du danger dans lequel nous sommes plongés, et aller au-delà des discours et autres déclarations d’intention, pour s’engager dans une lutte sociale et sociétale, pour la sécurité de tous.
Il n’est pas normal, et c’est particulièrement inacceptable de constater que des maires se joignent à ces discours, mais sur le terrain, continuent encore de placer des policiers sans arme ni aucun moyen de défense.
Il est temps de relever la tête, tous ensembles, car c’est une cause à laquelle nous faisons tous face. Nos représentants, doivent enfin prendre conscience de la réalité qui est la nôtre et de la responsabilité qui est la leur, de nous fournir une société apaisée.
Il est plus que temps de lutter à tous les niveaux contre l’insécurité, qui nourrit aussi le terrorisme. Personne ne peut nier, la provenance de ces prétendus combattants ni la manière dont ils ont été équipés.
Il doit aussi, être mené un combat idéologique, contre le fondamentalisme et le communautarisme qui le nourrit. Il n’est plus acceptable, d’accueillir dans nos institutions des associations communautaires où victimisation, haine et rancœur sont les préceptes de leur parleur. Il faut leur couper le micro et se pencher durement et sérieusement sur leur fonctionnement et les principes qui les fondent.
Il est un devoir de chaque citoyen d’aimer son pays, et de chaque ressortissant étranger résidant en France, d’être reconnaissant envers la nation qui l’accueille. Tous ceux qui ne sont pas d'accords avec ces principes fondamentaux, doivent, bon gré mal gré, aller s'épanouir sous d'autres horizons. Il doit leur être épargné cette dure corvée d'habiter notre beau pays.
Mes amis, chacun doit s’investir et agir. Car l’avenir, si rien n’est fait, s’annonce malheureusement bien sombre.
Comprenez bien ce que je vous dis. Nous en avons les moyens légaux et les institutions, pour combattre ce fléau noir. C’est bien la volonté qui doit désormais présider.
Essuyons nos larmes, relevons la tête.
C.M.