Policier Tabassé à Nice : communiqué du SDPM

Publié le 16 Octobre 2018

La délégation à Nice du Syndicat de Défense des Policiers Municipaux, condamne fermement la lâche agression dont a été victime notre collègue, Dimanche, à l'occasion de l'interpellation de "jeunes" qui faisait du rodéo à moto.

Le SDPM rappelle que les Policiers Municipaux de Nice, autant qu'ailleurs, sont frappés de plein fouet par l'insécurité.

Le SDPM apporte tout son soutien au collègue victime.

Le Syndicat de Nice, demande au Parquet l'application stricte de la Loi avec la sévérité qui s'impose.

Le Bureau du SDPM de Nice - Alpes-Maritimes

Policier Tabassé à Nice : communiqué du SDPM

Ils multipliaient les roues arrière sur le parking du palais Nikaïa, enchaînaient les pointes de vitesse en mode casse-cou et sans casque. Trois jeunes ont pris tous les risques ce dimanche.

Appelés, les policiers municipaux ont mis fin au dangereux manège et saisi les motos afin de les placer en fourrière. Mais un des jeunes ne l'a pas entendu de cette oreille. Selon les policiers, il a insulté l'un d'entre eux et lui a asséné des coups.

Un périmètre a été mis en place le temps de calmer tout ce petit monde. L'individu a été présenté à un officier de police judiciaire.

"VICTIME D'INSULTES ET DE COUPS"

Ce lundi après-midi, Christian Estrosi, maire de Nice, indiquait condamner «avec la plus grande fermeté l'agression commise à l'encontre d'un policier municipal». Il a ajouté apporter tout son soutien à cet agent «victime d'insultes et de coups dans l'exercice de son devoir au service de la population niçoise».

Selon le maire, le jeune homme circulait sans permis, sans assurance et sans les papiers d'un véhicule non immatriculé et non homologué. Réclamant des sanctions sévères, il rappelle que, depuis le 3 août 2018, «les rodéos motorisés sont considérés comme des délits».

Eric Ciotti a également réagi en apportant son soutien aux policiers et en appelant à des "sanctions exemplaires".

Contacté, le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre, précise que les faits se sont bien déroulés sur le parking du palais Nikaïa et non boulevard du Mercantour. En revanche, il affirme qu'il ne s'agit pas là d'un rodéo. «Cette appellation correspond à des critères précis, à un spectacle organisé.»

Tout en insistant sur la gravité des faits, le procureur de la République indique qu'il s'agissait, ce dimanche, «d'une série de jeunes en train de faire les fous». Selon Jean-Michel Prêtre, le policier municipal, examiné, ne s'est pas vu ordonner de jours d'ITT (incapacité totale de travail).

Le procureur confirme qu'une enquête est en cours pour établir le niveau des violences commises. «L'enchaînement des faits est en train d'être éclairci.»

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