Quimper(29) : réponse à Force Ouvrière SGP qui ne veut pas de police municipale

Publié le 3 Mars 2020

Quimper(29) : réponse à Force Ouvrière SGP qui ne veut pas de police municipale

Tout récemment le syndicat force ouvrière de la police nationale, s'est exprimé dans Le Telegram, contre la création d'une police municipale à Quimper, avec des arguments quelque peu spécieux.

Si l'on peut s'étonner qu'un média, puisse encore en 2020, interroger un syndicaliste local de la police nationale pour évoquer la question d'une police municipale,  l'on peut relever non seulement sa totale méconnaissance du métier de policier municipal, et notamment de son utilité de part son entière complémentarité avec les forces d'état.

Incroyable aveu de ce syndicaliste FO/PN qui se plaint qu'un service de police municipale puisse interpeller des délinquants, et les mettre à disposition de l'Officier de police judiciaire (OPJ) car cela produirait du travail de procédure supplémentaire !

Traduisons pour le simple citoyen : ce syndicaliste de la police nationale dit ouvertement que sa priorité n'est pas la sécurité publique. Mais qu'il ait moins de boulot. 

Passons sur les notions de vérifications et de contrôles d'identité que manifestement, il ne semble pas maîtriser - ce qui est problématique pour un policier - mais il est totalement inculte sur les compétences et les responsabilités du maire : le maire est représentant de l'État dans sa commune et en cette qualité, il est le premier responsable de la prévention, de la tranquillité et de la sécurité publiques.

Ce syndicaliste prétend que les policiers municipaux ne pourraient ni gérer les conflits, ni gérer les trafics. Ce policier ignore TOTALEMENT, les compétences des policiers municipaux et nous l'invitons à ouvrir de temps en temps le journal et découvrir que chaque jour, les agents de police municipale, partout en France, sont les primo-intervenants sur toutes sortes d’événements, qu'ils en interpellent les auteurs et mettent à jour nombre de trafics.

Dans nombre d'endroits en France, notamment dans des quartiers, la police municipale ne représente plus que la seule force de police, présente et visible au quotidien, et au service de la population.

Le SDPM, estime qu'à Quimper, comme ailleurs, l'ensemble des acteurs de l'Etat, du Ministre de l'Intérieur jusqu'au Maire, doivent apporter leur pierre à l'édifice de la lutte contre l'insécurité et la délinquance. C'est dans un esprit de coproduction de sécurité, que doivent s'articuler les services de police municipale et nationale.

Ainsi, le corporatisme déplacé et depuis longtemps révolu de ce représentant syndical ne fait pas que rivaliser avec sa totale incompétence syndicale.

Le Bureau National

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