Communiqué : Conflit social annoncé, Taser, démission de Castaner demandée

Publié le 10 Juin 2020

Communiqué : Conflit social annoncé, Taser, démission de Castaner demandée

Face aux polémiques actuelles sur les prétendues interpellations violentes [lire notre communiqué à ce sujet ici] le Ministre de l'Intérieur CASTANER a indiqué que l'usage de méthodes physiques, seraient remplacées par l'usage du pistolet à impulsion électrique (PIE) appelé communément "taser".

Tout d'abord, l'histoire est contradictoire. Il y a une dizaine d'années, le PIE avait été retiré aux agents de police municipale sur des recours d'associations de défense des droits de l'homme, car il s'agissait d'un prétendu instrument de torture. Le Conseil d'Etat avait été dans ce sens, et c'est après maintes discussions et la mise en place d'une formation spécifique, que cet outil avait été ré-attribué aux policiers municipaux.

A l'époque, l'on nous expliquait que le "taser" était un instrument de tortures et qu'il valait mieux utiliser des méthodes manuelles... qu'aujourd'hui l'on veut nous retirer au profit du même PIE !

L'impossibilité juridique du PIE en lieu et place des techniques professionnelles d'intervention :

Le secrétaire d'Etat NUNEZ, a indiqué dans une interview que l'usage du PIE aurait pour effet d'éviter tout contact physique avec la personne interpellée.

Or, il faut savoir s'agissant du PIE que celui-ci est classé comme une arme et que son utilisation constitue un cas d'usage des armes, strictement encadré par les règles de la légitime défense, pour les policiers municipaux.

Autrement dit : face à un individu rebelle, non armé, il n'est possible, légalement, d'utiliser une arme, quand bien même pourrait-elle être non létale et intermédiaire.

C'est toute la problématique de la légitime défense : la proportion. Les gestes  techniques d'intervention, c'est à dire la méthode manuelle, ont toujours été préférés pour faire face aux individus rebelles sans arme.

C'est pourquoi, légalement, il ne sera pas possible pour les policiers municipaux de substituer les méthodes manuelles d'intervention par l'usage du PIE.

Par ailleurs, tous les services de police municipales ne sont pas équipés du PIE.

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De plus, la suspension sur des simples "suspicions" d'acte violent ou raciste constitue un autre levier de neutralisation de l'action des forces de l'ordre.

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Enfin, l'attitude du Ministre CASTANER constitue un renoncement face à la délinquance, mais au delà, face à une idéologie qui vise la déstabilisation sous couvert d'antiracisme (lire notre précédent communiqué).

Le Ministre, Chef des forces de police, lâche ses troupes face à une entreprise de déstabilisation de notre modèle de société, pensant qu'il obtiendra un apaisement des tensions actuelles.

Ce qui est une erreur politique et stratégique majeure : les forces de police sont gardiennes de la paix publique. Il n'y a donc aucune raison plausible, que la délinquance, les violences urbaines, les difficultés liées aux idéologies communautaires, s'apaisent face au recul de l'autorité de la nation.

Le Ministre a perdu la confiance des forces de police qu'il ne soutient plus face à une véritable capitulation. 

Nous suivrons les actions de nos homologues syndicalistes de la Police Nationale qui tendront à ne plus interpeller les individus violents, de crainte que les policiers municipaux soient traduits en Justice pour violences ou racisme. 

Nous demandons également le remplacement du Ministre de l'Intérieur pour un homme qui ne transigera pas avec les artisans de la destruction du pays.

CASTANER DEMISSION !

copie : parlementaires

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