Le Syndicat répond très fermement à la CNCDH qui vomit sur les Policiers Municipaux au front contre l'insécurité

Publié le 4 Mars 2021

Le Syndicat répond très fermement à la CNCDH qui vomit sur les Policiers Municipaux au front contre l'insécurité

De même lorsqu'elle s'inquiète d'un "dévoiement du pouvoir de verbalisation de la police à l'encontre de certaines catégories de la population à des fins d'éviction de l'espace public ou d'intimidation", qui prend selon elle "la forme de contraventions à répétition, liées à des 'incivilités' ou à des troubles à la tranquillité publique : le tapage (nocturne ou diurne), le 'déversement de liquide insalubre' (qui s'applique en général aux crachats) et le 'dépôt de déchets hors des emplacements autorisés'" ou encore "les infractions à la circulation routière (stationnement, conduite sans certificat d'immatriculation, etc.)".

CNCDH

Dans des observations dégoulinantes de mièvrerie, le comité théodule que constitue la CNCDH, entendez par là, la commission consultative des droits de l'Homme, a objecté non seulement le projet d'accroissement des compétences des policiers municipaux, mais s'en est pris à leur travail quotidien, qui serait selon eux, discriminant à l'égard de "certaines populations".

Non sans hypocrisie, le CNCDH sous-entend par "certaines populations" les populations de ce que l'on nomme désormais "les quartiers". Ainsi, estime-t-elle que les Policiers Municipaux, qui bien souvent demeurent les seuls désormais à mettre les pieds dans ces zones de non-droit, qui en faisant leur travail, allant de la lutte contre les comportements déviants (incivilités, crachats, tapages, occupations des halls d'immeubles, jets d'immondices) à la répression de la délinquance (conduite sans permis, rodéos urbains, trafic de stupéfiants) feraient preuve de discrimination à l'égard de "ces populations" (!).

Nous estimons que ces observations relèvent non seulement d'une théorie de l'excuse aujourd'hui révolue, mais constitue une position abjecte à l'égard de ces Femmes et Hommes, fonctionnaires de la République qui participent au maintien, voir au rétablissement de l'Etat Républicain dans ces "quartiers".

Car oui, nous accusons fermement la CNCDH de soutenir une division anti-républicaine et d'entretenir une société à deux vitesses, ce qui est en soit, particulièrement discriminant.

En effet :

1/ en estimant que les policiers municipaux verbalisent "certaines populations" qui seraient responsables de comportements inacceptables, ce comité théodule estimerait donc que ces populations porteraient en elles-mêmes les germes de la désintégration sociale et seraient totalement incapables de vivre paisiblement et en accord avec une société digne de ce nom, conformément à ses normes et valeurs ;

2/ ce comité jette un anathème sur les populations des quartiers, déjà en souffrance, en les condamnant à subir l'insécurité sans que la police puisse agir et lutter contre ces phénomènes ;

Car contrairement à ce que ce comité semble soutenir, nous savons, eu égard aux policiers municipaux qui sont sur le terrain, eux, que ces populations sont exaspérées et fatiguées de vivre dans des zones de non droit. Car oui, dans les quartiers, des personnes aspirent à travailler, vivre dignement et tranquillement. Que faire quand la voiture du travailleur est brûlée au petit matin, suite à une nuit d'émeutes ? Que dire des femmes et jeunes femmes harcelées par les attroupements dans les halls d'immeubles ou encore de ceux qui font régner la "Loi du quartier" et qui taxent les habitants ?

Dans quel monde vivent les participants à ce honteux comité pour prétendre enfermer les habitants des quartiers dans leurs malheurs ?

3/ ce comité Théodule soutient la violation du pacte républicain, qui prévoit que la Loi, et la sécurité, sont les mêmes sur tout le territoire national, que ce soit dans un "quartier" comme à la campagne. Il est hautement discriminatoire de traiter différemment des citoyens en raison de leurs origines sociales ou géographiques !

4/ Ce comité estime, évidemment, que rétablir la confiance entre la police et la population passe par le renoncement et la non répression des comportements inacceptables. Cette position lâche, entretenue des années durant, nous a amené dans la situation actuelle : "errare humanum est, perseverare autem diabolicum".

Par ailleurs, nous n'en avons pas été surpris à la lecture de la composition de la CNCDH, où figure nombre d'associations et ONG notoirement anti-police. Néanmoins, nous sommes scandalisés qu'à leurs côtés figurent des fédérations généralistes qui ont validé ces observations (CFTC, FO, CGT, UNSA, CFE-CGC, CFDT etc...) [lire les membres].

Au SDPM, nous rappelons que nous entretenons un idéal républicain où la Loi doit être appliquée partout sur le territoire national, sans discrimination entre les citoyens,  et nous ne condamnons pas les quartiers à rester dans leur situation déplorable au prétexte de ne pas froisser la délinquance que la CNDH semble affectionner. 

Le SDPM rappelle que les Policiers Municipaux sont des Femmes et des Hommes professionnels, formés, qui doivent être respectés. Ils luttent contre les violences les plus extrêmes, en première ligne.

Le Bureau National

 

Destinataires :

Ministère de l'Intérieur

Sénat

Assemblée Nationale

Presse

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