🟥 Attaque de la mairie d'Angoulême : informations exclusives

Ce jour mercredi 21 août, la mairie d'Angoulême a été attaquée par un individu. Aux environs de midi, un homme avec un haut militaire, force le passage de l'accueil et se rend dans les bureaux des secrétaires des élus.

Le Chef de service opérationnel, Rémy B, qui était dans les locaux est avisé par un des fonctionnaires de mairie et se rend dans ces bureaux où il constate que les secrétaires fuient, et une en particulier a été aspergée d'essence. Il avise aussitôt le poste de police municipale et se trouve rejoint par son collègue un autre chef de service opérationnel.

L'individu avait aspergé les bureaux d'essence. Les flammes léchaient le mobilier et la fumée commençait à envahir les lieux.

Malgré les injonctions des deux policiers municipaux, l'individu n'obtempère pas. Un coup de tonfa n'aura pas suffit pour neutraliser le forcené. Dans la cohue, un des Chefs de service chute et se trouve inondé d'essence, alors que l'individu est susceptible à tout moment d'enflammer le policier. Son collègue ouvre le feu et touche l'individu.

Alors que le feu se répand, l'individu neutralisé est extrait des bureaux et conduit de force à l'accueil - où il se débattait encore - et les deux chefs de service ont pu le débarrasser de tout son attirail incendiaire dont son sac à dos. La police nationale arrivant sur les lieux a, ensuite, pris en charge l'assaillant.

Les deux chefs sont sains et saufs, si ce n'est Rémy qui a un de ses doigts, brûlé. Les fonctionnaires de mairie, bien que choqués, sont également sains et saufs.

Le Syndicat de Défense des Policiers Municipaux adresse ses plus grandes félicitations aux deux Chefs de Service, qui ont fait preuve de courage, d'une attitude professionnelle et exemplaire qui fait honneur à l'ensemble de la police municipale.

Les deux Chefs ont été auditionnés de manière libre, assistés par le cabinet d'avocat de la ville, aussitôt dépêché sur place. Une cellule psychologique a également été mise en place.  L'individu blessé a été conduit à l'hôpital, pour être interrogé ultérieurement.

Deux enquêtes ont été ouvertes. Une concernant les conditions d'usage de l'arme à feu par le policier municipal et une autre pour tentative d'homicide aggravée et destruction de biens publics à l'encontre du forcené. Deux services de police nationale ont été saisis par Mme la Procureur de la République.

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Bien qu'à ce stade, la volonté d'acte terroriste ne soit pas établie ni les motivations formellement connues, la presse précise que des paroles islamiques ont été retrouvées sur le véhicule du forcené.

L'incendie des bureaux a été maîtrisé par les pompiers.

Ces faits démontrent, une fois encore, que les policiers municipaux sont confrontés de plein fouet à l'insécurité et à tout type de situation, quelque soit l'endroit du territoire. La question de l'armement à feu des policiers municipaux, ne doit évidemment plus se poser.

Le SDPM, demande à M. le Ministre de l'Intérieur, à M. le Préfet et à M. le Maire, de bien vouloir procéder aux démarches nécessaires afin que les 2 policiers municipaux, Chefs de Service, soient récompensés comme il se doit.

Le Bureau National,

21.08.2024

​​​​​Communiqué de Mme la Procureur de la République :