Argenteuil va tripler ses effectifs et armer sa Police Municipale de Flash-Ball (article et vidéo)
Publié le 27 Juin 2013
Manifestement depuis le 1er Congrès National de la Police Territoriale, initié par le SDPM, les divers recours contre le non-armement systématique des PM dans le Val d'Oise, la situation évolue...
COMMUNIQUE DU SDPM CONCERNANT L'ARMEMENT D'ARGENTEUIL
Le maire PS d’Argenteuil veut armer sa police municipale de flash-ball
Argenteuil sera t’elle la première ville du Val d’Oise à équiper ses policiers municipaux de flash-ball ? Philippe Doucet, le maire PS a fait voter une délibération dans ce sens qui a soulevé des oppositions. Les explications de VOtv.
Argenteuil veut armer ses policiers municipaux par vonews95
ARGENTEUIL DES FLASH-BALLS ET UN EFFECTIF EN FORTE HAUSSE
La ville veut armer la police municipale
Maïram Guissé | Publié le 26 juin 2013, 07h00
Si la préfecture accepte la demande, Argenteuil serait la première ville du département dotée de flash-balls. Mais les policiers municipaux devront impérativement passer des « tests d’aptitude » et suivre une formation.(LP/O.A.)
Argenteuil veut le retour d’une police de proximité… armée.
Une délibération a été votée en ce sens lundi soir lors du conseil municipal. « Nous souhaitons l’armement de tout ou partie de la police municipale de flash-ball, une arme de quatrième catégorie
», indique Philippe Doucet, député-maire (PS). Si la préfecture accepte
la demande de la municipalité — c’est elle qui donne les autorisations de ce type — Argenteuil serait la première ville du département dotée de cette catégorie d’armement. « Je n’ai pas de
position de principe sur le sujet, commente le préfet Jean-Luc Névache. J’attends de voir très précisément quelle sera la demande du maire. J’ai une appréciation au cas par cas.
»
Et la création d’une brigade mobile de soirée
Outre ce dispositif, la ville souhaite tripler le nombre de policiers municipaux et passer à un effectif de cent employés, contre quarante
aujourd’hui. « Nous voulons en avoir un pour 1000 habitants comme c’est le cas pour les villes de notre taille, précise Nicolas Bougeard, adjoint en charge de la tranquillité publique. L’idée est
d’avoir des patrouilles pédestres, visibles dans tous les quartiers et capables de résoudre les petites affaires. La population est en demande. » Cette délibération prévoit également la création
d’une brigade mobile de soirée, « entre 17h30 et 1 heure », et d’une brigade canine constituée de maîtres chiens.
Si l’opposition s’est abstenue lors du vote, à cause d’« un manque d’informations », la délibération n’a pas fait l’unanimité parmi la
majorité. Dominique Mariette, élu (LO) en charge de la jeunesse a ainsi voté contre. « S’il y a des moyens financiers à mobiliser, je crois que c’est au niveau du soutien à la jeunesse »,
insiste-t-il.
Le PC, par la voix de l’adjointe à la santé Françoise Monaque, s’est aussi élevé contre le projet. « Si l’armement ou le
renforcement du parc de vidéosurveillance étaient la solution, il y aurait moins de délinquance dans les villes où ces dispositifs sécuritaires ont été mis en place. Or aucune statistique ne l’a
démontré jusqu’à maintenant… » « Il n’y a jamais eu d’incidents impliquant des policiers municipaux dans l’exercice de leur fonction avec les flash-balls, rétorque le maire. Nous ne faisons pas
le choix, comme ça s’est fait dans beaucoup de communes, d’avoir du flash-ball la journée et des revolvers en soirée. » Avant de porter ces armes, les policiers municipaux devront impérativement passer des « tests d’aptitude, suivre
une formation et savoir comment appréhender une arme., souligne Nicolas Bougeard évoquant des tests très « structurés ».