Combien sont les forces de sécurité locales ? la vérité

Publié le 16 Novembre 2012

http://www.velaux.fr/images/police_municipale.jpgCertains disent 28 000, d'autres 20 000.


En réalité, le chiffre est étouffé, pour éviter de connaître le poids réel de la sécurité locale, dans la sécurité publique. 

 

Le chiffre, d'ailleurs inquiétant, du nombre réel d'ASVP ajouté aux policiers municipaux et aux gardes champêtres démontre qu'il y a, en réalité, plus de 40 000 agents qui font du bleu exclusivement dans la rue (rapport DPS page 4).


Ainsi, un rapport (quasi-secret) de 2009 de la "Délégation à la Prospective et à la Stratégie" (DPS) révèle qu'il y a en réalité près de 18 000 agents de surveillance de la voie publique.http://genas.fr/wp-content/uploads/2012/06/Police-municipale-11-2011_11.jpg


Faisons les comptes :


20 000 APM

18 000 ASVP

  1 500 GC

  2 330 ASP (Paris)


Cela porte donc à plus de 40 000 effectifs (41 830 exactement) exclusivement dédiés à la voie publique, alors que la Cour des Comptes nous a révélé qu'il n'y a jamais plus de 5 000 policiers d'état (gendarmerie+police nationale) sur la voie publique (à l'instant T) !


Il est donc nécessaire de rationnaliser les effectifs municipaux, de cadrer l'ensemble des protagonistes par un statut général, accessible sur concours, avec une formation digne de ce nom (école). De répartir intelligemment le rôle et les compétences avec les forces de l'état, en utilisant au maximum le potentiel des forces locales de sécurité. Cela passe par l'armement, les moyens de protection, la reconnaissance sociale et statutaire légitime qui en découlent, et bien entendu un rôle et des compétences réétudiées.

 

A l'inverse, il faut comprendre que si l'on retire le rôle sécuritaire à la police municipale, passant notamement par le désarmement, comme le souhaite certains groupuscules anti-sécurité et/ou anti-PM, c'est retirer 40 000 effectifs de sécurité de la voie publique, alors qu'il n'y a jamais plus de 5000 agents des forces de l'état à l'instant T.

 

Conclusions de bon sens :

 

- rationnaliser les effectifs locaux de sécurité et répartir les rôles avec les forces de l'état,

 

- définir un cadre statutaire général, rôle, formation, compétences, armement, volet social,

 

- l'intégration des nouveaux effectifs, après formations et appréciation de niveaux, conduit à la création d'une nouvelle police : la Police Territoriale pensée par le SDPM.


SEO-pdf

rapport DPS

Rédigé par SDPM

Publié dans #communiqués SDPM

Repost0