Comment les policiers municipaux sont défendus par certains syndicalistes ? (article et commentaires)
Publié le 23 Septembre 2011
[Nos commentaires en bleu]
Provoc', insultes…
Publié le jeudi 22 septembre 2011
Non, Jean-Claude Pruski, le maire de Villers-Cotterêts, ne veut pas recevoir les délégués régionaux du SNPM/CFTC Picardie et c'est une position clairement affichée et revendiquée de la part du premier magistrat : « il y a sept syndicats de police municipale en France. C'est le seul à parler de dysfonctionnement à la police municipale de Villers-Cotterêts. Si ces dysfonctionnements existent, pourquoi ne font-ils pas un recours au tribunal administratif ? [Pas faux ! quand on est sûr de ses arguments, et que l'on a les compétences, on saisit la Justice !] Ils nous ont déjà envoyé des lettres délirantes. Je ne souhaite pas les rencontrer. » [Pas étonnant !]
Pour enfoncer le clou, l'élu veut jeter le discrédit sur ce syndicat : « Ils sont particuliers, tout le monde s'en plaint. Ils sont dans la provoc et dans l'insulte. » [Certains, lorsqu'ils n'ont pas d'argument, notamment juridique,se retranche derrière l'injure et l'agressivité...] Jusqu'à même douter de sa légitimité : « On ne connaît pas leur représentativité. » [Pas faux ! quand les élections ?][dans un autre article concernant la même affaire, il est indiqué "À défaut de réponse, si le « cas » du poste cotterézien n'est pas évoqué prochainement et mis à plat, le syndicat ne compte pas en rester là. Il pourrait frapper plus haut, à la porte du procureur de la République et du préfet de l'Aisne." C'est une marque grave d'incompétence ! que vient faire le procureur là dedans ? Il n'est pas juge des litiges entre un maire et la PM ! Quand au Préfet, il n'a pas compétence pour trancher les litiges ! Ils en appellent certainement à ces autorités, faute pour eux d'avoir semble-t-il le capital connaissance pour saisir le Tribunal administratif !]
Les deux délégués régionaux, qui siègent au bureau national du SNPM/CFTC, affirment eux représenter 82 % des agents syndiqués en France. [C'est tellement gros, que cela n'en est même plus crédible mais risible !]
Pour le maire, donc, pas dysfonctionnement. Bien au contraire, le sort de ses agents serait plutôt enviable : « J'ai de très bons rapports avec eux. On leur a donné les moyens pour que cela se passe bien et il y a eu des travaux au poste. » Alors lorsqu'on l'informe que certains de ses agents seraient « à bout », le maire rétorque : « À bout de quoi ? Ils travaillent 200 à 220 jours par an. C'est pas mal non ? »
Circulez…
L.B.
Pendant ce temps, le syndicat a mis la dawa dans la PM... mais comme la Justice n'est pas saisie, et que ces syndicalistes vont certainement en rester là côté judiciaire, le Maire aura loisir de prendre des mesures de rétorsions ! Merci ces syndicalistes !