Double meurtre de l'Oise: des objets volés aux victimes retrouvés au domicile d'un des suspects

Publié le 19 Mai 2010

http://tempsreel.nouvelobs.com/samples/logo.jpg

 

PARIS (AP) — Des objets volés au domicile du couple de retraités poignardés à mort à leur domicile dans la soirée du 25 janvier à Pont-Sainte-Maxence (Oise) ont été retrouvés au domicile d'un des deux suspects interpellés mercredi matin, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

 

Une télévision et un four à micro-ondes appartenant aux septuagénaires ont été saisis à Vincennes (Val-de-Marne) chez un jeune homme de 19 ans par les gendarmes de la Section de recherches d'Amiens (Somme). En revanche, leur Renault Clio grise, qui avait disparu après ce double meurtre, n'a toujours pas été retrouvée, en dépit d'un appel à témoins lancé en février.

 

Un complice présumé, qui a le même âge, a été interpellé à Pont-Sainte-Maxence. Ces jeunes majeurs, inconnus des services de police, ont été placés en garde à vue dans deux brigades de gendarmerie de l'Oise. Des prélèvements d'ADN ont été effectués sur ces deux suspects et devraient être comparés aux empreintes génétiques suspectes relevées sur la scène de crime où un couteau de cuisine ensanglanté avait été retrouvé.

 

"L'autopsie a confirmé la violence de ces meurtres", avait indiqué le 2 février Chantal Berger, procureur de la république de Senlis, lors d'une conférence de presse. "Les corps présentaient de nombreuses ecchymoses". Soixante blessures faites avec une arme blanche avaient été dénombrées sur le corps de Thérèse Prevost, 76 ans, tandis que Jacques, son mari, qui avait le même âge, avait été touché à 27 reprises.

 

Les corps des retraités, originaires de la région et employés dans différentes usines, avaient été découverts le 29 janvier par les policiers municipaux de la ville, alertés par des amis inquiets de ne plus avoir de nouvelles. L'homme gisait dans le hall tandis que son épouse était dans la cuisine de ce petit pavillon dont la porte n'avait pas été forcée. Selon le médecin légiste, ce double meurtre aurait eu lieu dans la soirée quatre jours plus tôt. "Le mobile de ces crimes n'est pas clair", avait précisé Chantal Berger qui avait ouvert une information judiciaire pour "meurtres, précédés, accompagnés ou suivis d'actes de torture et de barbarie".

 

"Les interpellations des suspects sont le fruit de quatre mois d'un travail important qui a mobilisé de gros moyens humains et scientifiques avec notamment une minutieuse enquête de voisinage, 300 auditions, 1.000 pièces de procédure et 200 éléments placés sous scellés", a confié le lieutenant-colonel Robert Bouche, commandant de la Section des recherches d'Amiens.

 

Une analyse de cette scène de crime qualifiée de "complexe" et scénarisée en 3D a également été réalisée par le département des sciences comportementales (DSC) du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) de la gendarmerie. Ces spécialistes devaient notamment établir un "profil comportemental" du ou des meurtriers. AP

 

source : tempsreel.nouvelobs.com

Rédigé par Admin

Publié dans #divers

Repost0