Goasguen (UMP) : Valls doit "assumer" sa responsabilité et démissionner
Publié le 14 Mai 2013
Créé le 14-05-2013 à 03h00 - Mis à jour à 03h00
Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, théâtre d'incidents lundi soir liés à la célébration du titre du PSG, a demandé au ministre de l'Intérieur Manuel Valls d'"assumer" sa responsabilité, à ses yeux "totale", et de démissionner.
PARIS (AFP) - Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, théâtre d'incidents lundi soir liés à la célébration du titre du PSG, a demandé au ministre de l'Intérieur Manuel Valls d'"assumer" sa responsabilité, à ses yeux "totale", et de démissionner.
Lors du rassemblement organisé au Trocadéro (XVIe), "la sécurité des personnes, des supporters, des joueurs et des journalistes n'a pas été assurée. La responsabilité du Ministre de l'intérieur est totale et doit être assumée", écrit l'élu UMP dans un communiqué lundi soir. Pour lui, M. Valls "devra en répondre devant les Parisiens et devant ceux qui ont été victimes de son incapacité".
"Les grands incidents qui viennent de se dérouler au Trocadéro ont gâché la fête", au lendemain du premier titre de champion de France du Paris SG depuis 19 ans, souligne encore Claude Goasguen.
Selon lui, "il n'était pas compliqué de prévoir dans l'après-midi que des bandes venaient pour casser".
"La responsabilité du Ministre de l'intérieur, M (Manuel) Valls, et du préfet de police est évidente", insiste-t-il. "Après les incidents survenus hier (dimanche) soir sur les Champs- Elysées, il était du devoir des autorités de prévoir des forces de police suffisantes pour empêcher cette manifestation absurde dans un endroit difficile comme le Trocadéro".
La fête du titre du PSG a été gâchée par de violents incidents survenus notamment à proximité de la place du Trocadéro et sur les Champs-Elysées, forçant les organisateurs à écourter la cérémonie au Trocadéro et à annuler la croisière prévue sur la Seine.
Trente personnes, dont trois membres des forces de l'ordre, ont été blessées, a annoncé dans la soirée le préfet de police de Paris, Bernard Boucault.
800 policiers ont été mobilisés pour cet événement et 21 personnes ont été interpellées pour jets de projectiles et dégradations, a-t-il précisé en soulignant qu'il y avait des milliers de casseurs "qui ont fait preuve d'une violence inouïe". "Il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG", a-t-il ajouté.