La police municipale va patrouiller la nuit à Conflans

Publié le 17 Septembre 2010

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Une brigade a été créée au sein de la police municipale de Conflans qui patrouille la nuit. Le maire socialiste entend ainsi dénoncer le manque d’effectifs du commissariat.

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La police municipale de Conflans-Sainte-Honorine vient d’être dotée de moyens supplémentaires. Elle comprend désormais une équipe de nuit afin de lutter contre la délinquance nocturne qui a enregistré des pics fin 2009 et début 2010. Philippe Esnol (), le maire de la ville, qui dénonce un « désengagement de l’Etat » en raison du diminution du nombre de du commissariat, entend ainsi assurer la sécurité de ses habitants.


Les membres de l’équipe de nuit renforcent la police municipale qui compte douze employés. « Ces moyens supplémentaires nous permettent d’assurer une présence permanente jour et nuit des policiers dans les différents quartiers », martèle Philippe Esnol. Créée depuis peu, cette brigade spéciale a pour mission d’effectuer des patrouilles toutes les nuits de 17 heures à 3 heures du matin. « Le soir, les agents surveillent les lieux de vie comme la gare ou encore les sorties du , indique Jacques Doret, le chef de la police municipale. Ils sécurisent également la fermeture des commerces. »


Cette nouvelle brigade n’est pas armée mais est composée de maîtres chiens. « Un animal est plus efficace, c’est plus impressionnant », soutient Philippe Esnol. Pour l’heure le nouveau groupe n’est pas au complet. « Seulement trois agents sont sur le terrain, indique l’élu. Trois autres sont attendus dans les mois qui viennent, nous poursuivons la campagne de recrutement. »


La décision d’appliquer ce dispositif a été prise par la municipalité après une série noire d’actes de délinquance. « En un an, dix commerces ont été braqués, et de nombreux incendies criminels ont eu lieu », insiste Philippe Esnol. Par ailleurs, les plaintes des habitants affluaient à l’hôtel de ville pour dénoncer des rassemblements agressifs ou encore des trafics de stupéfiants. « La police nationale fait son travail pour interpeller les fauteurs de troubles mais les effectifs du commissariat sont insuffisants pour couvrir l’ensemble du secteur. »


Reste que la création de l’équipe de nuit a un coût. Une enveloppe de 200000 € a été débloquée à cet effet. « C’est le contribuable qui paye », déplore Philippe Esnol qui s’en prend à l’Etat. « Il n’assure pas ses responsabilités », regrette-t-il.

 

source : www.leparisien.fr

Rédigé par SDPM

Publié dans #presse et PM

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