Le SDPM demande le démantèlement de la garde urbaine des Sables d'Olonne
Publié le 27 Août 2012
La garde urbaine des Sables d'Olonnes (Vendée) est un service municipal de sécurité, dont les agents sont équipés des tenues similaires aux policiers municipaux, et qui assure les missions de police municipale :
Les Services municipaux
Directions des moyens généraux
La garde urbaine
Ils sont actuellement huit agents, fonctionnaires territoriaux assermentés par le Procureur de la République. L'été, 10 saisonniers viennent renforcer les effectifs de la garde.
Missions :
Sécurité et confort aux administrés par :
- La surveillance des pistes cyclables et des zones piétonnes
- Le contrôle et la régulation du stationnement
- Le rappel des arrêtés municipaux
- Le signalement au commissariat de police des véhicules abandonnés ou supposés sur la voie publique
- Une assistance aux fonctionnaires du domaine public chargés des marchés
- La sécurité des écoles et des collèges
- L'assistance aux services sociaux
- La gestion des objets trouvés (contactez le 02 51 23 24 55)
- La campagne de stérilisation des oeufs de goélands (mai à juin)
- L'aide à la circulation (défilés, manifestations...)
- La gestion de l'aire d'accueil des gens du voyage
- La gestion des chiens dangereux :
Dossier de demande de délivrance d'un permis provisoire de
détention d'un chien catégorisé (pdf)
Dossier de demande de délivrance d'un permis de détention d'un chien
catégorisé (pdf)
Le respect du cadre de vie :
- Le contrôle des espaces de livraisons
- La surveillance des dégradations constatées sur le domaine public et des espaces verts
- Le relevé des tags et graffitis
L'information et les relations avec les citoyens
Toutes ces missions sont réalisées, pour l'essentiel, à pied. Le service est également doté de VTC
Estimant cette situation en totale contradiction avec la réglementation en vigueur, le SDPM demande le démentellement de ce service parfaitement illégal auprès de la Préfecture ainsi que le retrait de l'arrêté N°04-DRCLE/2-146 du 12 juin 2003 relatif à la régie d'état des contraventions.
S'il n'obtient pas satisfaction des poursuites seront engagées contre la commune.
Le communiqué du SDPM :