Les Chevaliers Blancs de la Légalité

Publié le 6 Janvier 2013

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5c/Levallois6.jpg/280px-Levallois6.jpgAlors que deux syndicats attaquent la Mairie de LEVALLOIS-PERRET en mettant en balance, "illégalités", "dérives", "irrégularités" au sein de la Police Municipale, d'un côté, et revendications sociales de l'autre, il convient de rappeler certains faits.

 

S'il y a des illégalités, irrégularités ou problèmes de management, il faut les combattre, y compris par la Justice, en les prouvant, et il ne faut pas les négocier avec des revendications ou avantages d'ordre social.

 

Quand on se veut un Chevalier Blanc de la Légalité, il faut combattre toutes les illégalités. Dans ce combat, on risque alors de porter préjudice à l'ensemble du service qui peut se voir retirer... des avantages jusqu'à lors illégaux.

 

Le Maire de LEVALLOIS-PERRET veut que son Directeur révise l'emploi du temps, le légalise au passage, pour avoir plus d'amplitudes horaires, plus d'agents disponibles et donc avoir plus d'agents sur le terrain, rien de moins légitime quand on a le sens du service public et que l'on comprend que la place des policiers municipaux, c'est aussi dans la rue à patrouiller  (police de proximité).

 

Il faut comprendre que quelques agents de LEVALLOIS-PERRET, sont irrités de voir que leur emploi du temps, jusqu'à lors très avantageux (mais illégal) allait être retiré pour être remplacé par un autre (ce qu'ils refusent). Voici le dessous des cartes.

 

Car en effet, jusqu'à lors les agents de LEVALLOIS-PERRET travaillaient 3 journées de 12 heures... et avaient finit la semaine. On se retrouve alors en congés plusieurs jours (jusqu'à une semaine, parfois plus), jusqu'à la prochaine vacation.

 

C'est ce qui transparait en filigrane de leurs revendications : le maintien d'un système illégal.

 

Mais quand on se veut le Chevalier blanc de la légalité, on ne marchande pas la légalité. On n'accepte pas les unes, en fermant les yeux sur les autres !

 

De la même manière que les 2 syndicats devraient prévoir que l'édile local, s'il venait à s'emporter dans le chemin de la "légalisation" du service aurait à supprimer nombre d'avantages... illégaux !

 

Ainsi, ce serait l'entier service qui serait pénalisé pour quelques agents vociférants et tappant sur des bidons dans la rue.

 

Le Maire pourrait bien être inspiré de supprimer le forfait (illégal) de 20 heures supplémentaires non effectuées, de supprimer les heures "supplémentaires" à chaque fois que les agents reviennent au poste (alors que le quota légal des 1607 heures annuelles n'est pas atteint) et imposer un emploi du temps en parfaite légalité.

 

Bien entendu, ces avantages s'appliquaient jusqu'à lors à tous les agents du service et non à quelques privilégiés...

 

Au SDPM, nous choissons nos combats et la manière de les mener. Nous accompagnons toujours les communes dans le chemin de la légalité en prenant soin de préserver les intérêts des agents.

 

A chaque fois qu'il faut agir en Justice, le relayer dans la presse, nous le faisons. Mais nous essayons d'agir avec intelligence et non comme des éléphants dans un jeu de quilles !

 

Nous avions rencontré le Maire de LEVALLOIS-PERRET à ce sujet : les discussions et négociations seraient effectuées sur la houlette du CTP, et le Maire nous avait affirmé que sa porte était toujours grande ouverte pour faire part de nos propositions. Nous avions remis au Maire un certain nombre de recommandations qui préservaient intérêts des agents et légalité (d'ailleurs, celles-ci ont toujours reçues un écho favorable).

 

Maintenant tout est cassé : le SDPM qui était majoritaire à la PM de LEVALLOIS a connu quelques transfuges vers les 2 autres organisations qui se sont "mises en colère".

 

Nous nous défendons, évidemment, d'être le syndicat des Maires : nous avons cette année, mis en contentieux quelques 80 communes, dont la liste sera communiquée publiquement dans notre prochaine revue. Et je suis certain que ces 2 syndicats, ensembles, n'en ont pas fait autant. Nous jaugeons à chaque fois l'opportunité de "tout faire péter", comme certains aiment à le répéter, en fonction des conséquences que cela peut engendrer.

 

Nous en dresserons le bilan. Et comme le disait un certain Opsomer reprenant Saint-Mathieu : "on juge un syndicat à ses résultats, comme  on juge l'arbre à ses fruits".

 

Direction de la communication.

Rédigé par SDPM

Publié dans #communiqués SDPM

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