Manuel VALLS est lucide sur les retraites !
Publié le 27 Octobre 2010
Manuel Valls (PS) : l'allongement de la durée de cotisation est "inévitable"
Manuel Valls (PS) a estimé jeudi "inévitable" l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites "quand nous remettrons sur la table la réforme" en 2012, et a affirmé que "raconter le contraire est une faute politique".
Manuel Valls (PS) a estimé jeudi "inévitable" l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites "quand nous remettrons sur la table la réforme" en 2012, et a affirmé que "raconter le contraire est une faute politique".
"Dans ce moment de doute et de rejet politique qui peut aussi gagner en France (...), le langage de vérité, la crédibilité sont indispensables", a affirmé le candidat à la candidature socialiste pour 2012, interrogé sur France Inter sur l'allongement de la durée de cotisation que voudrait renégocier le porte-parole du PS Benoît Hamon.
"Raconter le contraire serait suicidaire, c'est une faute politique et forcément, en 2012, quand nous remettrons sur la table la réforme des retraites, ça passera par l'allongement de la durée de cotisation", a ajouté le député de l'Essonne.
Il s'est dit favorable à "une nouvelle négociation mais pas uniquement sur l'allongement de la durée de cotisation ou l'âge légal de la retraite", visant à une réforme "profonde", une retraite "à la carte".
"L'allongement de la durée de cotisation est inévitable, mais l'essentiel pour moi est la lutte contre les inégalités", a-t-il martelé.
"Si nous gagnons en 2012, il faudra le faire avec un langage de vérité", a assuré M. Valls qui, parce qu'il est "de gauche" et se sent "bien au sein du Parti socialiste", veut que celui-ci "gagne, gouverne dans la durée, avec une politique crédible et juste".
"Il y a un langage de gauche qui consiste à croire qu'être de gauche c'est uniquement aligner des slogans, porter des idées des années 70, 80, 90. Non, être de gauche, c'est être résolument moderne, au coeur d'un sujet qui préoccupe d'abord les Français, les inégalités qui brisent le pacte républicain", a-t-il lancé.
21/10/2010