Etat d'Urgence : mesures de sécurité et droit de retrait demandés par le SDPM
Publié le 16 Novembre 2015
Suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015, le Syndicat de Défense des Policiers Municipaux, appelle tous les Policiers Municipaux d'Ile de France, qui ne sont pas équipés d'armes à feu et de gilets pare-balle à se retirer immédiatement de la voie publique. Ils doivent faire valoir leur droit de retrait.
Dans le reste du territoire, les Policiers Municipaux qui se sentent suffisamment équipés pour assurer leurs missions, sont appelés à la plus grande vigilance.
Ils ne doivent pas s'exposer inutilement à des situations dangereuses, et se retirer immédiatement en appelant les forces d'État.
Les Policiers Municipaux, ne doivent pas répondre aux sollicitations des maires, qui seraient déraisonnables, et qui les exposeraient.
Le SDPM demande à tous les Policiers Municipaux affectés en dehors de l'Ile de France, qui ne sont pas armés et qui n'ont pas de gilets pare-balle, d'interpeller formellement leur élu, et de lui rappeler ses responsabilités légales tout en demandant de n'assurer que les missions urgentes d'assistance aux personnes.
En effet, l'état d'urgence a été décrété sur tout le territoire national, et il est particulièrement renforcé en Ile de France, alors que seulement 45% des policiers municipaux sont équipés d'armes à feu.
Le SDPM demande à être reçu d'urgence par les services du Ministre de l'Intérieur afin de lui exposer ses propositions à mettre en oeuvre d'urgence, en matière de sécurité publique.
Le Gouvernement doit prendre des mesures exceptionnelles afin de donner à toutes les forces de l'ordre, dont les Policiers Municipaux, les moyens de pouvoir protéger nos concitoyens.
DROIT DE RETRAIT POUR PM NON ARME EN ILE DE FRANCE
DROIT D'ALERTE POUR PM NON ARME EN PROVINCE