Vernouillet (28) : les élus locaux ne veulent pas d'armement - Communiqué du SDPM

Dans l’édition du 24 avril 2015 de l’Echo Républicain, il est fait mention de la dotation pour la Police Municipale de Vernouillet de gilets pare-balles. Le Syndicat de Défense des Policiers Municipaux (SDPM), 1er syndicat national, se réjouit de cette initiative en faveur des fonctionnaires cette commune.

La conseillère municipale d’opposition (UDI) en la personne de Madame Florence Henri bien que favorable à cette mesure a fait remarquer qu’elle s’opposait à la dotation d’armes à feu pour les policiers municipaux, sans raison objective, si ce n’est « qu’elle n’aime pas ça ».

Le principal syndical des policiers municipaux se bat pour l’armement généralisé des agents, et se demande comment une élue peut tenir un tel discours à double sens. En effet, Mme Henri se félicite de la dotation de gilets pare-balles, reconnaissant ainsi les risques encourus par Policiers Municipaux, et s’oppose par sentiment personnel aux seuls moyens de défense qui permettraient de sauver la vie d’un policier municipal face à un délinquant armé.

Il est irresponsable que des élus de la République puissent motiver leur position par un simple sentiment personnel, refusant ainsi la possibilité aux agents de défendre les administrés, mais aussi leur propre vie. Il s’agit là, d’une lourde responsabilité morale et politique qui devra être étudiée le cas échéant.

A ce jour, personne ne s’interroge sur le fait de désarmer la Police Nationale et la Gendarmerie, alors que ces forces assurent sur la voie publique, les mêmes missions de surveillance que les Policiers Municipaux.

Partout en France, le Syndicat représenté par ses nombreux délégués, interviendra, à chaque fois que cela sera nécessaire, pour rappeler aux Elus et aux administrés, le rôle et les risques qu’encourent chaque jour les Policiers Municipaux, avec une reconnaissance qui frise l’ingratitude et l’inconscience.

Alain DAL

Délégué SDPM Eure et Loire