Bientôt de nouvelles caméras dans les rues de la ville - Carentan

Publié le 22 Avril 2010

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Pourquoi ? Comment ?

 

Combien de caméras de surveillance y a-t-il actuellement à Carentan ?

 

Aujourd'hui, onze caméras de surveillance (installées depuis 2007) quadrillent la ville. Elles sont pour la plupart situées dans le centre (place de la République, square Hervé-Mangon, etc.), mais aussi au niveau des ascenseurs de la gare ou encore au lavoir des Fontaines. « Les caméras ont avant tout un rôle de dissuasion et rassurent la population », explique Jean-Pierre Lhonneur, maire. « C'est un bel outil de prévention », ajoute Joël Leclerc, chef de la police municipale.

 

Bientôt de nouvelles caméras

 

La mairie prévoit, dans l'année, l'installation de quatre nouvelles caméras, ce qui portera à quinze le nombre d'installations. Elles permettront de balayer la rue Holgate, la place Vauban, la place du Grand-Valnoble, la rue Jean-Loret et la rue du Vieux-Rempart. « J'en mettrais bien également au niveau de certains points propreté, où les gens déposent au pied des containers des encombrants, comme des matelas par exemple », remarque le maire.

 

Combien coûte ce dispositif ?

 

L'installation de l'ensemble des caméras s'élève à 92 000 € HT. « Nous avons bénéficié d'une subvention », rappelle Jean-Pierre Lhonneur. « Le coût supporté par la commune est donc de 30 000 €. Un prix largement couvert par les économies engendrées par la baisse des dégradations. »

 

Qui visionne les images ?

 

Le visionnage se fait au poste de la police municipale. Il n'est pas permanent et répond à un cadre bien précis, s'il y a eu dégradation par exemple. « Nous avons un registre où nous notons qui regarde les images et la raison », explique Joël Leclerc. « Les images sont visionnées par la police municipale, sur ordre d'un officier de police judiciaire. »

 

Quels sont les résultats ?

 

La vidéoprotection semble porter ses fruits. Le maire annonce « une baisse de moitié des délits mineurs » et ne constate pas de « transfert de la délinquance vers les quartiers non équipés en caméras ». Celles-ci ont plus particulièrement un effet dissuasif sur les incivilités et les dégradations. « On le voit notamment sur les ascenseurs au niveau de la ligne de chemin de fer, ou encore au lavoir, où les dégradations ont quasiment cessé », conclut le chef de la police municipale.

 

source : www.ouest-france.fr

Rédigé par sdpm.over-blog.org

Publié dans #presse et sécurité

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