Hommage à Aurélie Fouquet: la police retrouvera "tous les membres de cette bande", promet Nicolas Sarkozy

VILLIERS-SUR-MARNE (AP) — Nicolas Sarkozy a assuré mercredi lors de l'hommage national à Aurélie Fouquet, cette policière municipale tuée jeudi dernier lors d'une fusillade, que la police disposait des "éléments" pour retrouver "tous les membres de cette bande de lâches assassins" qui ont tué la jeune femme de 26 ans.

"Que nul n'en doute, la police dispose des éléments qui permettront d'interpeller tous les membres de cette bande de lâches assassins", a déclaré le président de la République lors de la cérémonie d'hommage à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). "Les meurtriers d'Aurélie Fouquet (...) seront punis avec la sévérité qu'exige l'ignominie de leur crime", a-t-il ajouté, debout devant le cercueil de la jeune femme recouvert du drapeau français.

Le chef de l'Etat a tenu à saluer le "dévouement" de cette policière municipale de Villiers-sur-Marne, rappelant qu'elle "a donné sa vie pour la République, qu'elle a donné sa vie pour les autres". Il a souligné qu'"en luttant contre le crime, la République française défend ses valeurs: la liberté et le respect de la vie". "L'enjeu de ce combat contre le crime, c'est bien la défense de la démocratie", a-t-il affirmé sous les yeux du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie.

Une fois son discours terminé, Nicolas Sarkozy a remis à Aurélie Fouquet à titre posthume les insignes de chevalier de la Légion d'honneur, avant de remettre à son coéquipier blessé durant la fusillade les insignes de chevalier de l'ordre national du mérite.

Les obsèques d'Aurélie Fouquet, mère d'un bébé de 14 mois, devaient être célébrées dans l'après-midi dans sa commune à Gretz-Armainvillers, après une marche silencieuse vers l'A4, à la sortie de laquelle la policière municipale avait été mortellement touchée par des malfaiteurs à bord d'un fourgon suspect qui avaient été pris en chasse par la police.

Un suspect interpellé à la suite de la fusillade a été écroué lundi soir après avoir été mis en examen pour association de malfaiteurs et infraction à la législation sur les armes. Un second suspect a par ailleurs été identifié par son ADN.

AP

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