Police municipale : « La médiation, c'est 95 % de mon travail » - Trignac
Publié le 21 Avril 2010
Trois questions à...
Ludovic Rousselet, trignacais de 35 ans, nouveau responsable de la Police municipale de Trignac, depuis le mois de février.
Quel a été votre parcours, avant d'être en poste à Trignac ?
Mon parcours scolaire est plutôt classique : bac D, licence, maîtrise de chimie. Ne trouvant pas de débouchés dans cette branche, j'ai postulé à différents emplois jeunes, et j'ai été recruté rapidement par la Police nationale en avril 1999. Après 2 mois d'école de Police à Saint-Malo, j'ai été affecté au commissariat de Saint-Nazaire, en unité de police de proximité au centre-ville et un an plus tard dans les quartiers de la Chesnaie et la Bouletterie. Patrouille en VTT, contact avec les jeunes, les habitants et les acteurs sociaux, telle était ma mission. Mon but étant d'être identifié comme un référent à l'écoute et prêt au dialogue, au service de la population. Après la suppression de la police de proximité en 2002, j'ai été affecté au service de l'Éducation routière au parc paysager. J'ai ensuite réussi différents concours de l'administration, pour entrer dans la Police municipale à Pornichet. C'est là que j'ai découvert ce métier, grâce à l'expérience professionnelle transmise par mes collègues.
En quoi consiste votre mission ?
Patrouilles dans la commune, sorties des écoles, gestion des problèmes de stationnement, des véhicules épaves, des animaux errants, font parties de mes missions. C'est très varié, avec en plus les objets trouvés, les vacations funéraires ; je dois aussi parfois essayer aussi de gérer les petites incivilités. La volonté du maire, Sabine Mahé, est de créer du lien avec la population trignacaise, basé sur le dialogue, la concertation, la sensibilisation, l'information. La médiation représente 95 % de mon travail.
Vous faites preuve de pédagogie en matière de prévention routière avec les jeunes, allez vous privilégier cette approche plutôt que la répression ?
C'est le souhait de la municipalité. J'ai constaté que j'aboutissais très souvent plus facilement sur des affaires en utilisant le dialogue. Étant seul en poste, j'ai aussi l'appui des services municipaux ou d'autres partenaires institutionnels comme la gendarmerie ou la sous-préfecture.
Contact : tél. 02 40 45 82 27.