Normandie-Actu : le Syndicat réagit à l'agression des policiers municipaux
Publié le 18 Juin 2015
Le Grand-Quevilly
Des policiers municipaux agressés et menacés de mort, près de Rouen
Alors que le feu d'artifice des Bakayades s'achevait au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), le 13 juin 2015, des "perturbateurs" ont pris à partie la police municipale.
La police municipale a été agressée et menacée de mort, samedi 13 juin 2015, à l'issue du feu d'artifice des festivités des Bakayades, au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime)
Les Bakayades, ce sont les grandes fêtes traditionnelles du mois de juin au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime). Samedi 13 juin 2015, alors que le feu d’artifice venait de s’achever, la police municipale a commencé à faire partir le public du parc des Provinces. C’est à ce moment qu’un groupe de « perturbateurs » aurait décidé de rester sur les lieux. Les membres du groupe, « hostiles », rapporteront les policiers municipaux, auraient alors commencé à les insulter et à proférer des menaces de mort.
Un policier municipal reçoit un coup de poing
Un des membres du groupe se serait opposé à son interpellation. Puis le reste du groupe a commencé à se rapprocher des policiers municipaux et leur a lancé des projectiles : l’un des agents a ensuite reçu un coup de poing et son agresseur a pris la fuite », relate la Direction départementale de la sécurité publique de Seine-Maritime.
Un équipage de la Police nationale, arrivé sur les lieux, a pu prendre en charge un homme, que les policiers municipaux avaient réussi à interpeller : âgé de 23 ans et domicilié au Grand-Quevilly, il ne serait pas l’auteur du coup de poing, mais le meneur du groupe. Il a été placé en garde à vue. L’enquête se poursuit pour retrouver l’agresseur du policier municipal.
La réaction du syndicat
Le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) a tenu à réagir et à préciser notamment que « trois policiers municipaux ont été blessés lors de cette intervention ».
Les policiers municipaux de Grand-Quevilly ont été pris à partie par une quarantaine d’individus déterminés et décidés à en découdre. Malgré la disproportion, entre les moyens mis à disposition des policiers municipaux, à savoir un simple Tonfa (Matraque, Ndlr) et une bombe lacrymogène et la quarantaine de « perturbateurs », c’est bien une équipe de la police municipale qui parviendra à interpeller un des suspects », souligne le syndicat, qui rappelle que « les policiers municipaux sont confrontés à des délinquants de plus en plus dangereux, déterminés et sont exposés à une insécurité grandissante. Il est donc nécessaire que les élus prennent leurs responsabilités, en dotant les policiers municipaux des moyens de défense et de protection adaptés à l’accomplissement de leurs missions traditionnelles ».
Pour conclure, le SDPM estime qu’aujourd’hui, « ne pas armer un policier municipal relève de l’irresponsabilité. La généralisation de l’armement, pour la police municipale est une nécessité absolue ».