Violences à Chanteloup-les-Vignes le SDPM répond fermement au maire Catherine Arenou

Publié le 5 Novembre 2019

Violences à Chanteloup-les-Vignes le SDPM répond fermement au maire Catherine Arenou

Des violences importantes ont eu lieu à CHANTELOUP-LES-VIGNES, et le maire de la ville, fait le tour des rédactions pour pleurer l'assistance de l'Etat dans la lutte contre l'insécurité, se présentant comme "démunie" face à cette situation.

Ainsi, sur le plateau de BFM TV, a-t-elle indiqué qu'avec 3 policiers municipaux, puis de se reprendre, 6 policiers municipaux, elle ne peut rien faire face à cette délinquance.

Le SDPM entend répondre fermement à madame le maire de CHANTELOUP-LES-VIGNES.

Comment peut-on se plaindre de l'insécurité croissante de la ville, quand on a fait le choix politique de ne pas ou peu s'investir dans la sécurité et ainsi déserter les quartiers ?

Quoi qu'en dise madame le maire, celui-ci est bien responsable de la sécurité sur sa commune. Pourtant, si les policiers municipaux ne sont que 4 (et non 6) sur la commune, ils ne travaillent qu'à 3 agents en journée, 1 agent étant indisponible.

Mais ce qui suit est tristement pire :

Les agents de police municipale de CHANTELOUP-LES-VIGNES, ne mettent pas les pieds dans les quartiers, faute d'être armés : ils ne sont non seulement ni équipés d'une arme individuelle, mais ils ne possèdent même pas un bâton en caoutchouc, ou même une simple bombe lacrymogène !

Des éléments que nous avons pu recueillir, la municipalité ne souhaite pas que la police locale puisse "provoquer" les "jeunes" des quartiers s'ils avaient un quelconque moyen de défense.

Faute de moyen de défense, la police municipale de CHANTELOUP-LES-VIGNES se contente de faire la circulation aux abords des écoles, de l'administratif et de la prévention routière auprès des élèves, agrémentés de quelques stationnements.

Lorsqu'une situation conflictuelle se présente à eux, hors de question d'appréhender qui que ce soit, faute d'effectif, faute d'armement. La seule solution pour eux, est le repli, la fuite.

La ville ne possède pas de commissariat de police nationale sur place. Jusqu'à lors, la politique de la ville a été de "ne pas faire de vague" avec sa police municipale.

La ville n'a jamais mis en place de réelle politique sécuritaire et elle en paye aujourd'hui le prix fort.

Tout ne peut être attendu de l'état : Le SDPM rappelle que le maire partage la responsabilité de la sécurité publique sur la commune et manifestement madame Catherine ARENOU ne saurait se plaindre de l'insécurité croissante, si elle même ne contribue pas à l'oeuvre de sécurité. 

Le Bureau national.

Service presse

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