Communiqué

Le SDPM, Syndicat de Défense des Policiers Municipaux, première organisation professionnelle et majoritaire au sein de la police municipale d'AMIENS, accueille avec satisfaction l'annonce faîte par le maire d'armer en catégorie B (armes de poing) l'ensemble des effectifs.

L'armement de l'ensemble des policiers municipaux est la première revendication du SDPM, et portée ardemment à AMIENS depuis près de 15 ans, par notre Délégué Vincent DUPUIS.

Cette décision du Maire que salue le SDPM, est le fruit de l'intense travail de fond du SDPM à AMIENS, et partout sur le territoire national, en faveur des agents de police municipale. Cette victoire appartient aux 2 Organisations Syndicales représentées au sein de la Police Municipale amiénoise, qui ont milité localement pendant tant d'années, seules contre tous.

Le travail doit se poursuivre encore à Amiens, avec le recrutement massif de policiers municipaux, ne serait-ce que pour combler les effectifs manquants.

Encore une fois, le SDPM salue cette décision et adresse ses félicitations à son Délégué Vincent DUPUIS, soutenu par une forte délégation à AMIENS.

Le Bureau National,

13 juin 2025.

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Le maire d'Amiens, Hubert De Jenlis va armer les policiers municipaux de pistolets

Le maire d'Amiens, Hubert De Jenlis annonce ce mardi que les policiers municipaux, déjà équipés de taser à impulsion électrique porteront désormais des armes létales. L'élu estime qu'il faut "faire face à l'évolution des menaces."

Amiens: après l’armement, les syndicats espèrent du recrutement à la police municipale

En mairie, les syndicats (SDPM et CGT) se réjouissent de l’armement des policiers municipaux et espèrent désormais un recrutement massif au sein des effectifs toujours incomplets

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Policiers municipaux armés à Amiens : "De la communication politique" dénonce François Décavé, conseiller d'opposition

Publié le mercredi 11 juin 2025 à 7:32

"On ne répond pas à un sentiment d'insécurité avec des armes : ça se fait avec les habitants, ça se fait dans le débat et pas dans la communication", dénonce François Décavé sur ICI Picardie, après la décision du maire d'Amiens de donner une arme à feu aux policiers municipaux.

"Après avoir mené une politique fort discutable sur le sujet en tant que premier adjoint en charge de la sécurité, Monsieur de Jenlis fait de la communication politique : c'est loin de la réponse attendue par les Amiénoises et Amiénois", réagit sur ICI Picardie François Décavé, conseiller municipal du groupe d'opposition Amiens C'est L'Tien, après que le maire Hubert de Jenlis a annoncé vouloir équiper les policiers municipaux de pistolets.

"La police municipale et nationale ne sont pas les mêmes métiers"

Cette annonce fait la satisfaction du Syndicat de défense des policiers municipaux, organisation majoritaire à Amiens : "Ces organisations ont toujours porté cette ligne, poursuit François Décavé. Mais jusqu'alors, la majorité, je repense à l'ancienne maire Brigitte Fouré, tenait une ligne assez claire sur le sujet. C'est d'ailleurs avec cette ligne que Monsieur de Jenlis a été élu lors des dernières municipales : le fait que la politique municipale n'était pas un supplétif de la police nationale. C'est ce qu'on lui a renvoyé tout au long du mandat : l'idée qu'il a mis la police municipale sur des missions qui étaient jusqu'alors dévolues à la police nationale, ce n'est pas le même métier".

Interrogé sur ICI Picardie sur les mesures proposées par la gauche pour la sécurité des habitants et des policiers municipaux, François Décavé : "On ne répond pas à un sentiment d'insécurité avec des armes : construire de la sécurité, ça se fait avec les habitants, ça se fait dans le débat et pas dans la communication, ajoute le conseiller d'opposition. Il est question d'apporter des réponses un peu moins simplistes que le fait de donner des armes aux policiers municipaux, mais on a tout un tas d'actions qui sont faciles à mettre en œuvre, très concrètement, sur co-construire la sécurité avec les habitants : c'est pas juste de la communication, c'est effectivement quelque chose de durable et pas faire monter la tension d'un degré".

"Au début de ce mandat, on avait des commissariats dans les quartiers qui sont aujourd'hui centralisés sur un seul lieu, loin de la population : avant, elle pouvait être au contact des policiers. Aujourd'hui, on les voit déambuler en voiture. C'est des choses très différentes", conclut François Décavé.

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