Presse / SDPM / Gironde: mécontente d'être verbalisée, une automobiliste renverse un policier municipal
Publié le 23 Octobre 2013
AFP 22/10/2013
BORDEAUX
Un policier municipal d'Ambarès-et-Lagrave (Gironde) a été hospitalisé lundi après avoir été percuté par une automobiliste, mécontente du procès verbal qui venait de lui être dressé, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et de source hospitalière.
Hospitalisée en réanimation aux urgences à Bordeaux, la victime, tombée sur la tête, se trouvait mardi en fin de matinée "dans un état stable nécessitant une surveillance rapprochée", a dit à l'AFP cette source hospitalière.
La scène s'est déroulée lundi vers 18H30 sur un parking du centre d'Ambarès, près de Bordeaux, a-t-on appris auprès de la gendarmerie, confirmant une information de Sud Ouest.
Selon le quotidien, le policier, qui patrouillait avec un collègue, venait de verbaliser la conductrice d'une automobile indûment garée sur une place réservée aux personnes handicapées. L'automobiliste, une quadragénaire, s'est énervée, déchirant le PV avant de se mettre au volant de sa voiture.
Elle aurait alors démarré rapidement, percutant l'un des policiers qui a lourdement chuté sur la tête, selon la gendarmerie. Sud Ouest rapporte également que la conductrice, connue pour des "faits d'intempérance envers les forces de l'ordre", a ensuite pris la fuite, embouti deux véhicules avant de se présenter à la gendarmerie d'Ambarès où elle a été placée en garde à vue, a relaté la gendarmerie à l'AFP. La garde à vue a été prolongée mardi en fin d'après-midi pour 24 heures, selon une source proche du dossier.
Dans un communiqué diffusé en début d'après-midi, le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) a apporté "tout son soutien à la famille" de la victime ainsi qu'aux agents municipaux d'Ambarès.
Le syndicat a condamné "fermement" la "montée" selon lui "inexorable" de "la violence et de la défiance vis-à-vis des forces de l'ordre, au rang desquels les policiers municipaux sont les premiers exposés, sans qu'aucun territoire ne soit épargné."
Sollicité par l'AFP, le maire d'Ambarès n'était pas joignable mardi matin.