Texte de la question
M. Jean-Marie Sermier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la reconnaissance sociale des polices
municipales. Ces polices ont un rôle essentiel dans le maintien de sa sécurité. Le Président de la République les a d'ailleurs qualifiées à juste titre de troisième
force de sécurité de notre pays. En effet, elles interviennent, toujours en partenariat avec la police nationale et/ou la gendarmerie, avec tact et efficacité. Les
populations reconnaissent leur proximité qui permet d'allier sur le terrain, dans des zones sensibles, prévention et répression toutes les fois que cela s'avère
nécessaire. Avec le temps, leurs missions ont beaucoup évolué. Elles sont devenues de plus en plus complexes de même que leur responsabilité en constante évolution. Mais
les agents des polices municipales souffrent hélas d'un manque de reconnaissance sociale. Ceci se traduit par des évolutions de carrière trop lentes, voire impossibles,
à l'image des difficultés qu'ils rencontrent pour passer de l'échelon C à l'échelon B. Ceci se traduit aussi par des écarts de rémunération bien trop importants avec la
police nationale dont ils ont pourtant la même exposition aux risques. La délinquance a baissé en France. Une partie du mérite en revient aussi aux policiers municipaux
qui sont animés du même souci de sécurité et d'intervention que leurs collègues nationaux. Les écarts sont donc à réduire. Il aimerait connaître les intentions du
Gouvernement à ce sujet, et quelles sont les mesures envisagées pour améliorer la situation des agents des polices municipales.
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