Ouest-France : L'existence de la garde urbaine contestée
Publié le 4 Avril 2013
Edition : La Roche sur Yon - Rubriques : Vie en ville
Arguments rejetés par le maire (notre édition du 30 août). Louis Guédon rappelait alors que « les gardes urbains portent une chemisette blanche avec le logo de la ville », différente de la tenue des policiers municipaux, et que leurs missions ne relèvent « pas de la sécurité publique » mais se limitent à « l'îlotage, le renseignement et l'application des arrêtés municipaux notamment en matière de stationnement ».
Sa requête n'ayant pas abouti, le SDPM a décidé de passer à l'étape suivante, bien décidé à « aller jusqu'au bout », précise Cédric Michel, président national du syndicat.
Mercredi, une plainte a été transmise au procureur de la République du tribunal des Sables-d'Olonne pour « immixtion dans une fonction sans titre ».
Le syndicat a également engagé deux recours administratifs. L'un auprès du ministère de l'Intérieur, considérant qu'il y avait « faute de l'État » à ne pas avoir procédé au démantèlement de la garde urbaine.
L'autre auprès de la mairie des Sables pour avoir mis en place une « vraie-fausse police municipale ». Il réclame 100 000 € à chacun.