Villiers-sur-Marne : où en est l’enquête ?

Publié le 20 Mai 2011

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Par Europe1.fr avec Guillaume Biet

Publié le 20 mai 2011 à 07h24 Mis à jour le 20 mai 2011 à 08h24


Une cérémonie a lieu vendredi en hommage à Aurélie Fouquet, policière tuée le 20 mai 2010.

http://photo.europe1.fr/infos/faits-divers/hommage-policiere-tuee-villiers-sur-marne-549737/9804669-1-fre-FR/Hommage-policiere-tuee-Villiers-sur-Marne_scalewidth_630.jpgUne cérémonie est organisée vendredi en hommage à Aurélie Fouquet, policière tuée le 20 mai 2010.

Aurélie Fouquet avait 26 ans lorsqu’un commando d’une dizaine de braqueurs l’a abattue, lors d’une fusillade à la kalachnikov, à Villiers-sur-Marne, en région parisienne, le 20 mai 2010. La fusillade avait éclaté à l’issue d’une course-poursuite sur l’autoroute A4, lors de laquelle plusieurs automobilistes avaient été blessés par balles.


Des milliers de policiers municipaux et d’anonymes rendent hommage, jeudi matin à Villiers-sur-Marne, à la jeune mère de famille, première policière municipale tuée dans l’exercice de ses fonctions. Une cérémonie qui intervient à un an du drame, jour pour jour.

Des membres du commando toujours en fuite

Un an après, l’enquête continue de patiner. Huit suspects sont à ce jour en prison, mais seuls deux d’entre eux auraient directement participé à l’attaque. Les autres membres du commando sont toujours en fuite. Parmi eux, deux hommes sont plus particulièrement recherchés : Olivier Tracoulat, dont l’ADN avait été retrouvé sur place, et Rédouane Faïd, un ex-braqueur repenti disparu la veille de son arrestation.


Du côté des policiers municipaux, la douleur est encore vive. Le collègue d’Aurélie Fouquet, qui avait été blessé par balle lors de la fusillade, a choisi de continuer de travailler dans le même quartier.

"Rien n’a changé", pour les policiers municipaux

Pour un syndicaliste, "rien n’a changé", déplore-t-il au micro d’Europe 1. Il dénonce un "bricolage" dans la communication entre polices nationale et municipale. "Aujourd’hui, un policier municipal peut intervenir à quelques mètres d’une forte interpellation ou de violences urbaines sans savoir ce qu’il se passe", fustige-t-il.


Et les collègues d’Aurélie Fouquet sont d’autant plus amers que le maire de Noisy-le-Grand a refusé qu’une stèle commémorative soit installée dans sa commune, à l’endroit où la jeune policière a été tuée. Le monument a dû être déplacé mardi de l’autre côté du carrefour où avait eu lieu la fusillade, là où se trouvait le fourgon des assassins.

Rédigé par SDPM

Publié dans #presse et sécurité

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