communiqués SDPM. 🔴 Bordeaux : caméra piétons mais pas d'arme à feu pour les agents, le SDPM réagit !

REACTION A L'ARTICLE :

« Les policiers municipaux de Bordeaux adoptent définitivement la caméra-piéton »

Nous pouvons lire dans l'article de France Bleu Gironde (19 mars dernier) que les caméras piétons auraient « un rôle dissuasif » ou encore « ces caméras peuvent les protéger » propos qui seraient tenus par un agent de police municipale. Nous doutons fortement que l'ensemble des agents de bordeaux puissent penser la même chose. Ce n'est pas le cas, ni sur le plan national, ni au Syndicat. En aucune manière, la caméra-piéton, même si elle est utile, constituerait un moyen de protection.

A contrario, un peu plus loin dans l'article nous constatons un début de prise de conscience d'un élu (adjoint au Maire en charge de la coordination des politiques de proximité) qui indique que les caméras sont « une valeur ajoutée mais ne sont pas la panacée pour garantir la sécurité des policiers municipaux ». Cet élu a donc conscience que la sécurité des agents de BORDEAUX n'est pas assurée de façon optimale.

Qu'attend donc la municipalité bordelaise pour donner aux agents la possibilité de se défendre et de défendre les administrés ?

Le Maire est responsable de la prévention, de la tranquillité et de la sécurité publique sur la commune. Il ne peut sans cesse se dédouaner de cette responsabilité légale pour renvoyer systématiquement la balle à l'Etat.

La police municipale est une police de proximité par essence. De part leur présence continue sur l'espace public, les policiers municipaux sont très souvent les primo-intervenants sur tout type de situation, les exposant de plein fouet à l'insécurité. En privant les agents de police municipale du moyen de défense vitale qui est l'armement à feu, le Maire engage sa responsabilité vis à vis des agents mais également des citoyens de Bordeaux.

La modernisation des équipements est un atout majeur, mais il ne faut pas que cette modernisation soit de la poudre aux yeux pour la population et les agents,

Vincent BLOT

Délégué Communication Nationale