La police municipale participe à l'arrestations de braqueurs

Publié le 25 Juin 2014

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Le flair des convoyeurs de fonds associé à la réactivité des policiers a permis d’arrêter les deux malfaiteurs sur le champ.

Le flair des convoyeurs de fonds associé à la réactivité des policiers a permis d’arrêter les deux malfaiteurs sur le champ.

 

Lundi 23 juin, vers 13h40, le commissariat d’Athis-Mons reçoit un coup de téléphone émanant de convoyeurs de fonds de la société Loomis, en service au magasin Carrefour. En bons professionnels, les deux hommes sont sur le qui-vive. A seulement quelques mètres, deux individus sur un puissant scooter retiennent leur attention. L’un est cagoulé, l’autre ne quitte pas son casque.

Immédiatement, le commissariat dépêche un équipage de la brigade anticriminalité sur les lieux. En civil et à bord d’une voiture banalisée, les policiers observent la scène. Un peu plus loin, un deuxième équipage, cette fois à bord d’une voiture sérigraphiée, est en embuscade. Sous surveillance policière, les convoyeurs peuvent enfin réaliser leur mission.

Course-poursuite

Sous les yeux des policiers, un de malfaiteurs se rue alors sur un des convoyeurs et lui arrache la mallette qu’il porte à la main avant de rejoindre son complice pour prendre la fuite en scooter.

Discrètement, sans girophare ni deux-tons, la brigade anticriminalité suit les malfrats, qui prennent la direction de la N7. « Ils étaient quand même un peu pressés, ironise une source proche de l’enquête. Ils sont tombés en percutant un véhicule et un plot en béton. » L’erreur de conduite leur sera fatale.

Malgré une violente rébellion qui vaudra une blessure aux adducteurs à un fonctionnaire, un des deux voleurs est interpellé. Son complice, lui, a réussi à prendre la fuite. Pendant près de cinq minutes, il va courir en hurlant aux forces de l’ordre qu’il est armé.

Deux tirs de pistolet à impulsion électrique et un tir de flash-ball.

 Face à la menace, un fonctionnaire fait usage de son pistolet à impulsion électrique. Un premier tir atteint le fuyard mais les électrodes n’ont accroché que ses vêtements. Il poursuit sa fuite jusqu’à ce qu’un policier municipal utilise son flash-ball et le touche à la hanche droite. Un deuxième tir de pistolet à impulsion électrique permettra de l’interpeller.

Après la fouille, les fonctionnaires se rendent compte qu’il n’était pas armé. Seule une bombe lacrymogène a été retrouvée. « Il criait qu’il était armé et qu’il n’hésiterait pas à tirer, nous ne pouvions pas prendre de risques », ajoute cette même source.

Tous deux majeurs, ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale qui a hérité l’enquête. Un des deux est porteur d’un bracelet électronique, preuve d’une condamnation antérieure par la justice. La mallette, lancée lors de la fuite, a été retrouvée sous un véhicule. Elle contenait 30 000 euros.

F.G. et S.D.

www.le-republicain.fr

Rédigé par SDPM

Publié dans #presse et sécurité, #police municipale

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