Journal Le Bien-Public : "Mais qui pense à la sécurité des policiers municipaux ?" (DIJON 21)

Publié le 24 Juin 2016

Publié le 24/06/2016 à 08:50

Publié le 24/06/2016 à 08:50

Journal Le Bien-Public : "Mais qui pense à la sécurité des policiers municipaux ?" (DIJON 21)

Dans un communiqué de presse, le Syndicat de Défense des Policiers Municipaux (SDPM) réagit à l'annonce du maire de Dijon François Rebsamen, parue sur notre site internet hier, de renforcer les effectifs de policiers municipaux dans la cité  des ducs et de les équiper de tasers :

Le Syndicat répond à Rebsamen, maire de Dijon (21) et ancien ministre

Publié le 24 Juin 2016

 
Le Syndicat répond à François Rebsamen

Le Syndicat répond à François Rebsamen

« Les policiers municipaux de Dijon seront plus nombreux et armés »

 

Le Syndicat de Défense des Policier Municipaux se félicite de la décision du Maire de la Ville de Dijon, d'augmenter les effectifs et d’étendre les plages horaires de la Police Municipale, et ce dans l’intérêt de la sécurité des dijonnais.

Mais qui pense à la sécurité des Policiers Municipaux ?

Les Policiers Municipaux ne sauraient assurer raisonnablement la sécurité des dijonnais, s’ils ne peuvent assurer la leur.

En effet, Le SDPM, syndicat majoritaire sur le plan national, est révolté par la décision du maire de doter les policiers municipaux uniquement d'armes à impulsions électriques (type Taser).

Il est paradoxal, de mettre en avant l'état d'urgence et le climat d’inquiétude, pour renforcer la sécurité des habitants, mais ne pas permettre aux agents chargé de les protéger de sauver leur vie, le cas échéant, en apportant une riposte efficace et proportionnée en les équipant d’armes à feu (catégorie B).

Qui peut croire que la ville de Dijon, serait un bastion protégé où n’existerait ni trafic d’arme, ni délinquance, ni individu radicalisé.

50 % des Policiers Municipaux, sont aujourd’hui armés en France. Les Policiers municipaux sont tous formés, et bien formés. Ils sont toujours les primo-intervenants sur les évènements sur l’espace public, et les exposer à une telle insécurité, sans moyen efficace de défense, relève soit de l’irresponsabilité soit du mépris pour la vie des agents.

Le SDPM appelle M. REBSAMEN, à mesurer la responsabilité qui est la sienne. Dans le cas contraire, il devra en assumer les responsabilités morales, humaines juridiques et politiques : le Syndicat sera là pour lui rappeler avec force.

 

CONTACT PRESSE :
M. ALAIN DAL

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