COMMUNIQUE DU

SYNDICAT DE DEFENSE DES POLICIERS MUNICIPAUX

www.sdpm.net 

Le Maire de MARSEILLE, M.GAUDIN a déclaré à la presse : "Face à la situation, ne faudrait-il pas armer les policiers municipaux ?

Si armer la police municipale était la bonne solution, il y aurait moins de délinquance dans les villes où elle a été mise en œuvre. Or, aucune statistique ne l'a démontré jusqu'à présent."

Manifestement, GAUDIN ne comprend rien en la matière.

Les policiers municipaux sollicitent l'armement à feu non pas pour faire baisser la délinquance, mais pour se protéger. Se protéger, c'est aussi travailler plus sereinement et avec plus d'assurance, plutôt que dans la crainte perpetuelle...

Mais totalement oublier le volet protection de ses agents lorsque l'on évoque le problème de l'armement, ce n'est que peu se soucier de la vie d'un policier municipal, pourtant employé de la commune !

Cette déclaration est une honte !

et une injure aux policiers municipaux blessés et tués en service !

Le Maire de MARSEILLE, comme d'autres élus de droite, comme de gauche, ferait mieux de comprendre que la majorité des français est désormais derrière la police municipale, et demande l'armement des agents. Ces positions passéïstes en matière de sécurité pourraient être fatales aux élus lors des prochaines échénaces électorales qui auront lieu sur l'Ile aux enfants.

Le 1er septembre 2011.

Gaudin: «La gauche n'a pas de leçons à donner à Marseille»

Mis à jour le 30/08/2011 à 09:05 | publié le 29/08/2011 

Jean-Claude Gaudin : « Marseille est une grande ville vivante avec ses vraies difficultés mais aussi un exemple réussi de métissage social et culturel . » Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

LE FIGARO - Pour le procureur de Marseille, «Marseille, c'est plutôt Rio que Naples». Êtes-vous d'accord ?

Jean-Claude Gaudin - Méfions-nous des comparaisons hâtives… et faciles. Marseille est en France et non en Italie… encore moins en Amérique du Sud. Marseille a ses spécificités, ses problématiques, ses handicaps mais aussi ses atouts. C'est avant tout une grande ville vivante avec ses vraies difficultés mais aussi un exemple réussi de métissage social et culturel, souvent souligné par les médias étrangers. Marseille a sa propre identité.

Les mesures annoncées par Claude Guéant vous semblent-elles suffisantes ?

C'est un domaine où je n'ai jamais baissé les bras. Il est toujours satisfaisant de voir ses demandes réitérées prises en compte par le gouvernement. Claude Guéant est venu une nouvelle fois confirmer les annonces de son prédécesseur au ministère de l'Intérieur, tout en y ajoutant des renforts en termes d'effectifs. Marseille aura alors près de 3000 policiers pour assurer sa sécurité. Pour autant, il ne faut pas oublier que la France est un État de droit qu'il faut respecter. Quant à Marseille, c'est une ville qui accueille les populations des pays du bassin Méditerranéen et de l'est de l'Europe du Sud. La réalité, c'est que Marseille est une grande ville avec une population pas très riche.

De votre côté, que faites-vous pour améliorer la sécurité de vos administrés ?

En complément des annonces du ministre de l'Intérieur, la Ville de Marseille recrute actuellement 100 policiers municipaux supplémentaires sur concours, comme elle s'y était engagée. D'ici à la fin de l'année, nous installerons également 40 caméras de vidéoprotection en centre-ville, un chiffre qui sera porté à un millier en 2013. Bien sûr, les moyens de l'État et ceux de la Ville doivent être coordonnés pour être efficaces.

Face à la situation, ne faudrait-il pas armer les policiers municipaux ?

Si armer la police municipale était la bonne solution, il y aurait moins de délinquance dans les villes où elle a été mise en œuvre. Or, aucune statistique ne l'a démontré jusqu'à présent.

Que pensez-vous des propositions de Martine Aubry ? La campagne est-elle lancée ?

Martine Aubry ne négligera aucune démarche démagogique pour gagner la primaire socialiste face à François Hollande. La gauche n'a pas de leçons à donner à Marseille. Ainsi, à l'époque où elle avait créé les emplois jeunes, elle n'avait pas anticipé leur devenir. La municipa­lité de la droite républicaine, que je dirigeais déjà à l'époque, avait dû titulariser les plus méritants car le gouvernement Jospin n'avait rien prévu pour eux au terme des cinq ans d'engagement. La preuve que dans toutes ses annonces la gauche n'a qu'une vision opportuniste à très court terme, en matière économique comme en matière de sécurité. Elle n'est pas crédible.

Par Aliette de Broqua

source : www.lefigaro.fr