Une collégienne violée porte plainte, sa famille doit déménager

Publié le 13 Avril 2010

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http://s.tf1.fr/mmdia/i/77/6/tf1-lci-2290776_1902.jpg?v=2Une famille des Ulis (Essonne), qui avait porté plainte pour le viol de sa fille aînée, âgée de 14 ans, a été victime d'intimidations et a dû quitter le département.

 

Par TF1 News (Avec agence), le 13 avril 2010 à 15h55, mis à jour le 13 avril 2010 à 16:01

 

Le 3 avril, cinq mineurs sont mis en examen pour "viols en réunion sur un mineur de moins de 15 ans". Ils sont soupçonnés d'avoir violé à tour de rôle, et à plusieurs reprises, une collégienne dans une cave d'une cité des Ulis (Essonne).

L'affaire est grave et elle prend une tournure encore plus pénible. "Les jeunes amis (des mis en cause) ont intimidé la famille, ils ont incendié le paillasson de l'immeuble, passé des appels, frappé à leur porte", explique-t-on au cabinet de la maire (PS) des Ulis. Dans Le Parisien qui dévoile l'affaire, le père raconte: "dès que nous avons porté plainte, des groupes de jeunes, parfois des filles, sont venus sonner à l'interphone. (...) Nous étions barricadés chez nous". La famille a trouvé refuge chez des amis, dans un autre département, déscolarisant les trois enfants.  Toujours selon le quotidien, une amie de la victime, qui a également saisi la justice, a "été giflée à la sortie de son collège". Deux des mineurs auteurs des intimidations ont été arrêtés et présentés à un juge des enfants. Ils ont été mis en examen pour intimidation, selon la mairie des Ulis.

"Cette famille aura tout notre soutien"
 
Une première proposition de relogement, dans le département, leur a été faite, mais ne convenait pas, a dit le préfet de l'Essonne délégué à l'égalité des chances. Une seconde proposition, en Ile-de-France, satisfait la famille et devrait aboutir d'ici quelques semaines, a-t-il ajouté. "Cette famille qui a brisé la loi du silence aura tout notre soutien", a conclu le préfet. Une réunion doit rassembler mercredi, à la mairie des Ulis, le procureur adjoint de l'Essonne, la police, des éducateurs de quartiers, les services sociaux, la protection de l'enfance, les principaux des deux collèges de la commune, et l'inspection académique.

La mairie explique vouloir "mieux travailler main dans la main", car "il y a un vrai enjeu éducatif". "Des actions éducatives ont été mises en places dans les accueils jeunes. Il s'agit d'être très clair sur le message: un viol, c'est un crime", a-t-on ajouté de même source.

 

source : www.lci.tf1.fr

Rédigé par sdpm.over-blog.org

Publié dans #presse et PM

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