Saintes (17) : le SDPM dans le Journal Sud-Ouest

Edition du 16/06/2016

Armement de la police à Saintes : le maire soutenu par un syndicat

Le Syndicat de défense des policiers municipaux soutient la volonté du maire Jean-Philippe Machon d'armer les agents saintais et s'en prend à l'opposition de gauche.

Le maire divers droite de Saintes, Jean-Philippe Machon, vient de trouver un relais relativement inattendu sur la question de l'armement de la police municipale. Le SDPM – Syndicat de défense des policiers municipaux – a décidé d'apporter publiquement son soutien à l'édile dans un communiqué de presse adressé à "Sud Ouest".Le SDPM réagit là aux propos échangés entre la majorité et l'opposition de gauche lors d'un conseil municipal saintais, celui du 6 juin. Cette même opposition était montée au créneau pour dénoncer "l'idéologie" et le "double langage" de Jean-Philippe Machon. Le maire divers droite de Saintes appelle en effet régulièrement à la concertation avec l'opposition, mais a de lui-même déposé une demande d'autorisation d'armement pour des armes de catégorie B (1) auprès de la préfecture le mois dernier.

C'est dans ce contexte que le SDPM a choisi de soutenir et de "féliciter" la démarche entreprise par l'élu saintais, à savoir armer tout ou partie des 13 agents de la police municipale saintaise. Voici ce qu'on peut lire dans ce communiqué :

Le SDPM va plus loin en accusant l'opposition municipale de gauche de "dogmatisme". Celle-ci avait critiqué l'approche de la majorité saintaise. "Là où je vous en veux, c'est que vous détournez la mission de la police municipale qui est une police de proximité, pas de sécurité", avait ainsi avancé François Ehlinger.

Une formulation étrillée par le syndicat, décidément bien en verve :

Officiellement, le débat reste ouvert entre les élus de la majorité et de l'opposition de gauche. Et la préfecture de la Charente-Maritime aurait, elle, demandé des "documents complémentaires pour débuter l'instruction de la demande".

(1) La catégorie B comprend notamment les pistolets à impulsion électrique et revolvers.

Edition du 17/06/2016

Le SDPM, syndicat des policiers municipaux, soutient Jean-Philippe Machon et dénonce le « dogmatisme » de l’opposition saintaise.

Le SDPM - Syndicat de défense des policiers municipaux - n'en est pas à son coup d'essai. À plusieurs reprises ces derniers mois, celui-là a interpellé des élus locaux, notamment à Bar-le-Duc (Meuse), ou soutenu publiquement le maire de Béziers, Robert Ménard, élu avec le soutien de l'extrême droite, et notamment du Front national.

Cette fois, le SDPM a choisi d'accorder son soutien au maire divers droite de Saintes, Jean-Philippe Machon, sur la question de l'armement de la police municipale.

Dans un communiqué adressé à « Sud Ouest », le SDPM a décidé de réagir aux propos de l'opposition municipale de gauche tenus lors d'un conseil municipal saintais, le 6 juin. Cette même opposition avait ce jour-là dénoncé « l'idéologie » et le « double langage » de Jean-Philippe Machon. L'édile appelle régulièrement à la concertation avec l'opposition de gauche - entre autres sur le sujet de l'armement de la police municipale. Mais le maire a dans le même temps déposé une demande d'autorisation d'armement pour des armes de catégorie B (les pistolets, par exemple) auprès de la préfecture de la Charente-Maritime, le mois dernier.

« Dogmatisme »

Le SDPM « félicite » ainsi la démarche entreprise par Jean-Philippe Machon, à savoir armer tout ou partie des 13 agents de la police municipale saintaise. « Monsieur le maire a sans doute pris conscience de la nécessité de franchir cette étape primordiale pour les policiers qui chaque jour assurent la sécurité des citoyens, une sécurité qui ne peut être efficace que si les agents exercent eux-mêmes en toute sécurité », peut-on lire dans ce communiqué.

Le syndicat accuse au passage l'opposition municipale de gauche de « dogmatisme ». Celle-ci avait critiqué l'approche de la majorité saintaise. « Là où je vous en veux, c'est que vous détournez la mission de la police municipale qui est une police de proximité, pas de sécurité », avait ainsi avancé François Ehlinger.

Une position dénoncée par le SDPM qui « ne rejette nullement cette mission de proximité de la police municipale, et s'en félicite. Mais proximité ne s'oppose pas à sécurité. » Officiellement, la Ville n'a encore rien décidé. Au moins connaît-elle désormais la position du premier syndicat des policiers municipaux en France.

Sud-Ouest

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PRECISIONS

Contrairement à ce qu'indique Sud-Ouest, le SDPM ne soutient pas "Robert Ménard". Le Syndicat soutient une politique de sécurité et notamment l'armement de la Police Municipale, comme il l'a déjà fait dans des communes de droite, comme de gauche...

Le SDPM est un syndicat totalement indépendant des partis politiques et de leurs représentants. 

Exemple ici : FOULON (UMP) VS CHOUAT (PS)

Il est existe une multitude d'autres exemples à ce sujet...mais il semble que SUD-OUEST, ne choisisse que ceux qui l'arragent pour travestir la réalité.