Essonne / Wissous : la Préfète désarme la Police Municipale, la Police Nationale ne peut plus suivre

Publié le 10 Mai 2018

Essonne / Wissous : la Préfète désarme la Police Municipale, la Police Nationale ne peut plus suivreEssonne / Wissous : la Préfète désarme la Police Municipale, la Police Nationale ne peut plus suivre

WISSOUS suite... plus de Police Municipale et la Police Nationale ne peut pas suivre...

Alors que la Préfète a prononcé le désarmement de la Police Municipale de Wissous (91), tout à fait illégitimement, les Policiers Municipaux sur instructions du syndicat ont prononcé leur droit de retrait de la voie publique.

Dès lors, toutes les demandes d'intervention sont renvoyées vers le commissariat de Police Nationale de Massy. 

Ainsi, la Population dépourvue de service de police efficace sur la commune, du fait de cette décision inique, doit demander des comptes à la Préfecture.

Nous venons d'apprendre à ce sujet, que la Police Nationale ne pourrait plus suivre et suppléer les Policiers Municipaux de Wissous, alors que la délinquance baissait significativement sur cette commune depuis plusieurs mois.

En effet, en Essonne la situation de la Police Nationale n'est pas au beau fixe : faute d'effectifs, des patrouilles de brigades anticriminalité (BAC) de divers commissariats de police nationale doivent se regrouper pour pouvoir continuer à fonctionner.

Ainsi, sur tout un secteur de 130 000 habitants, il n'y aurait plus que 2 patrouilles de BAC. A Montgeron, les 3 voitures de la BAC sont en panne, et les agents doivent utiliser une voiture de service classique.

Nous avons appris des élus, que depuis cette décision du Préfet qui a entraîné le retrait de la voie publique des Policiers Municipaux de WISSOUS, la Police Nationale aurait rejeté plusieurs demande d'intervention, faute d'effectifs disponibles.

Preuve en est encore, que dans de nombreux endroits, la Police Nationale ne peut se substituer aux Policiers Municipaux et assurer leurs interventions. A WISSOUS, si la délinquance reprend le pas, l'Etat devra en assumer les conséquences.

Il faut noter que, quelques jours après cette curieuse décision de la Préfète de l'Essonne, le Conseil des Ministres prononçait sa mutation en Corse (lire ici).

Repost0