Evry adopte la vidéo-surveillance

Publié le 8 Février 2011

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Avec la montée en puissance du débat sur l’insécurité, de plus en plus nombreuses sont les communes équipées d’un système de vidéo-surveillance. L’efficacité d’un tel système n’est pas évidente, mais elle rassure souvent commerçants et habitants. Manuel Valls l’avait annoncé début 2009, Evry est aujourd’hui couverte par un réseau de caméras qui surveillent les endroits déclarés « à risque » par la mairie.


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C’est autour d’un grand buffet que le maire accompagné du préfet de l’Essonne Michel Fuzeau et du chef de la police municipale, ont tenu leurs discours pour l’inauguration du centre de vidéo-surveillance de la ville-préfecture. Le centre devra gérer les patrouilles 24h/24 et aider le travail de la police devant « une délinquance toujours plus jeune, plus violente et plus dangereuse » déclare Manuel Valls, qui reconnait pourtant que « la violence régresse à Evry ». Le préfet quant à lui, se réjouit que la vidéosurveillance « entre dans les mœurs » et compte sur les habitants pour optimiser le système « en n’hésitant pas a appeler le 17 pour dénoncer un délit ».

Devant les 22 écrans du multiplex, ce sont trois équipes de deux agents de police municipale qui se relaient pour surveiller l’activité évryenne. Les images prises par les soixante caméras sont stockées durant 15 jours, avant d’être effacées si elles n’ont fait l’objet d’aucune procédure judiciaire.Dans la salle, les visiteurs comparent le système à sa version londonienne Big Brother, dont l’utilité est remise en cause par la police anglaise elle-même. Sur cette question, la mairie précise que la « vidéprotection », avant d’être un outil d’enquête, sera utilisée de manière à mieux gérer les patrouilles pour les rendre plus opérationnelles.

Coût total de l’opération : 4 millions d’euros.

Pour se prémunir contre tout risque de dégradation, les dispositifs ont été placés dans des endroits difficiles d’accès, et leurs supports seraient même revêtus d’une substance antiadhésive pour empêcher les casseurs d’y grimper.

« La vrai question, c’est pourquoi on en arrive là ? » Demande Diego Diaz, l’adjoint au maire communiste ; pour lui la délinquance chez les jeunes est liée à la situation économique et sociale du pays. S’il reconnait l’utilité du système pour contenir la petite délinquance, il regrette que la ville « dépense autant » dans des mesures de sécurité. Reste à voir si l’investissement sera rentable. A en croire le voisin Courcouronnes, le système produirait des résultats dans la commune.

source : essonneinfo.fr

Rédigé par SDPM

Publié dans #presse et sécurité

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